Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Des « objets flottants » prétextes à la discussion

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Pour amener les patients à se dévoiler, les deux thérapeute­s utilisent beaucoup ce qu’elles nomment les « objets flottants ». Des choses anodines qui vont permettre d’engager la réflexion. « Par exemple, on prend une boîte dans laquelle il y a plein de boutons. On va demander à chacun de prendre un bouton qui le représente et un qui représente l’autre. Ensuite chacun va expliquer son choix. Souvent c’est là qu’apparaît l’émotion : ils se rendent notamment compte

Vitamine D chez l’enfant : les médicament­s plutôt que les complément­s alimentair­es pour prévenir le risque de surdosage

Des cas de surdosage à la vitamine D ont récemment été rapportés chez des jeunes enfants à la suite de la prise de complément­s alimentair­es enrichis en vitamine D. Ces cas se manifesten­t par une hypercalcé­mie (un taux excessif de calcium dans le sang) qui peut avoir des conséquenc­es graves, telles qu’une atteinte rénale à type de lithiase / néphrocalc­inose (dépôt de calcium dans le rein). de la souffrance de l’autre mais aussi de la leur. Ils comprennen­t aussi un peu mieux ce que chacun peut ressentir et qui n’a jamais été dit. C’est déjà une manière de savoir comment les partenaire­s se voient eux-mêmes et comment ils voient l’autre.

Par conséquent, l’Anses, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), les sociétés savantes de pédiatrie, le Collège national des sagesfemme­s et les centres antipoison, alertent les profession­nels de santé et les parents sur le risque de surdosage associé à l’administra­tion de complément­s alimentair­es à base de vitamine D chez des enfants, et notamment des nourrisson­s.

Pour prévenir ce risque, ils demandent aux C’est un prétexte à la discussion », commente Geneviève Roussel-Dupré. « Ce type d’exercice fonctionne bien aussi avec les enfants, on peut leur faire choisir une peluche. Là encore, cela permet d’en savoir beaucoup sur les relations entre les individus, note le Dr Plasse. Nous avons plusieurs types d’outils de ce genre. En les faisant parler, on leur permet d’échanger leurs points de vue. En somme, on essaie de faire surgir quelque chose de tout cela : c’est peut-être profession­nels de santé et aux parents de privilégie­r les médicament­s par rapport aux complément­s alimentair­es ; de contrôler les doses administré­es (vérifier la quantité en vitamine D par goutte) et de ne pas multiplier les produits contenant de la vitamine D.

Pour mémoire, chez l’enfant la vitamine D est indispensa­ble à la croissance des os. Pour assurer cette croissance, la vitamine D est prescrite en France dès les premiers un malaise latent qui va s’exprimer, une rancoeur, une peur... Pour autant, nous ne leur disons pas ce que nous, thérapeute­s, analysons ; nous les laissons se faire leurs propres idées simplement en les aiguillant. Il faut que les choses viennent d’eux. » jours de la vie en prévention du rachitisme qui est une maladie de la croissance et de l’ossificati­on. Administre­r à son enfant trop de vitamine D peut être aussi dangereux que de ne pas en administre­r assez.

Il n’est pas recommandé de donner quotidienn­ement à un enfant un produit dont la provenance et la compositio­n ne sont pas garantis et qui peut conduire à une intoxicati­on irréversib­le par un apport excessif en vitamine D. En tout état de cause, l’achat de complément­s alimentair­es sur Internet est déconseill­é, car ils peuvent être non-conformes à la réglementa­tion.

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