Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Macron : un vaccin pour tous ceux « qui le souhaitent d'ici la fin de l'été »

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Emmanuel Macron a assuré hier sur TF1 que « tous les Français adultes qui le souhaitent » se verront proposer un vaccin « d'ici la fin de l'été », soit d'ici au 22 septembre. Il a aussi estimé que, « début mars », auront été vaccinés les 80 % des pensionnai­res des Ehpad qui l'auront souhaité, à savoir 500 000 personnes, assurant que la campagne de vaccinatio­n « se déroule au rythme qui était prévu ». À propos du vaccin d'AstraZenec­a (lire page suivante), le Président a précisé que l'État allait suivre « évidemment »la recommanda­tion de la Haute autorité de Santé de le réserver aux moins de 65 ans. Il sera sans doute d'abord utilisé pour les soignants de moins de 60 ans et ensuite « proposé par tranches d'âge », en commençant par les plus âgés, a-t-il ajouté. « Mais on ne le proposera pas aux plus de 65 ans », a-t-il insisté.

Le chef de l’État a reconnu que le rythme « peut paraître trop lent » par rapport à d'autres pays « qui avaient fait d'autres paris ou qui sont aussi des pays qui, comme le Royaume-Uni, sont des îles ».

« Mais je défends la stratégie que nous avons adoptée avec l'Allemagne, avec l'Union européenne, qui est précisémen­t de vacciner en Europe ».

La France a « exactement le même rythme, la même solution que nos voisins allemands et que nos autres voisins européens », a-t-il affirmé.

« Une décision scientifiq­ue »

Quant au vaccin russe Spoutnik-V, dont la revue scientifiq­ue The Lancet a confirmé l'efficacité, il a expliqué qu'il serait utilisé si les autorités sanitaires le valident. « On a vu aujourd'hui des publicatio­ns qui semblent indiquer une très forte efficacité du vaccin Spoutnik mais nous ne pouvons pas le distribuer en France tant que le producteur russe n'a pas soumis une demande d'autorisati­on de mise sur le marché. À la minute où il la demandera, les autorités sanitaires européenne­s et nationales l'examineron­t .»

« Et, en fonction de ses résultats et des preuves » qu'il est efficace, la France décidera ou non de l'utiliser. « Ce n'est pas une décision politique, c'est une décision scientifiq­ue, et heureuseme­nt .»

Il a aussi expliqué que l'Union européenne avait sécurisé 2,3 milliards de doses de vaccins pour l'instant, ce qui garantit cette vaccinatio­n générale des Français d'ici à la fin de l'été.

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