Pierre Lerat, ex-tête de liste (sans étiquette)
Marc Bayle, conseiller municipal (LR-UDI), à l’initiative de la procédure
«Je prends acte de la décision du tribunal, tout en la regrettant. Je note que le tribunal administratif avait, lui, reconnu le caractère grave et diffamatoire des attaques dont j’ai été l’objet (). Il y a une contradiction flagrante entre les deux décisions de justice. Je songe naturellement à faire appel pour trancher définitivement cette affaire .»
Jean-Paul Joseph, maire réélu de Bandol (sans étiquette)
«Je suis très satisfait et j’espère que cela calmera le climat politique à Bandol. Je pense que c’est ma bonne foi qui a été reconnue. Je me suis appuyé sur des propos précis et concordants de deux autres candidats qui n’avaient aucune raison de mentir. Désormais, il est temps de passer à la gestion de la commune .»
«Je ne regrette pas d’avoir dénoncé les mauvaises manières qui ont été faites. Je n’ai fait que relater ce qu’il s’était passé. Ce qui compte, c’est l’intérêt commun. Par contre, je regrette la judiciarisation outrancière de la vie politique .»
Muriel Fiol, ex-tête de liste (RN)
« C’est la fin d’une campagne, qui s’était déjà jouée le jour des élections municipales. Ce que j’ai dit et écrit, je ne suis pas revenue dessus, je n’ai pas varié. [Politiquement], tout le monde devrait s’occuper de servir et juste cela .»
1. Le 19 octobre 2020, le tribunal administratif de Toulon a reconnu la régularité des élections municipales de Bandol, mais estimé que « diverses publications contenant des allégations mettant en cause la probité de M. Bayle, excédaient les limites de ce qui est toléré dans le cadre de la polémique électorale ».