UN ÉTÉ MOINS «SHOW»?
Les organisateurs de festivals en pleine incertitude Dans le Var et la région, ils font des propositions
Les tribunes se succèdent ces jours-ci pour interpeller pouvoirs publics et ministère de la Culture sur le devenir des festivals de musiques actuelles.
La salve la plus massive, baptisée « Festivals 2021, pourquoi on y croit ! », a été initiée par les Eurockéennes et signée par quelque 200 organisateurs poids lourds à travers le pays. Du Printemps de Bourges au Mas des Escaravatiers ou Crossover chez nous.
Car l’incertitude n’est plus tenable pour ces professionnels qui naviguent à vue, pris dans les aléas de décisions couperets qui peuvent les faire chavirer à tout moment, alors qu’une programmation s’élabore au moins un an à l’avance...
Couleurs Urbaines en ouverture
Rencontres à une période charnière avec plusieurs organisateurs varois qui malgré tout font preuve d’agilité en passant leur temps à tricoter, détricoter et retricoter des scénarios pour qu’artistes et festivaliers fusionnent de nouveau.
Parmi les plus immédiats, celui qui lance les réjouissances dans le Var, Couleurs Urbaines entre La Seyne et Toulon, dont la 12e édition veut « croire », elle, aussi à des rencontres du 27 au 30 mai, avec La Rue Kétanou, Flavia Coelho, Massilia Sound System et une douzaine d’autres groupes annoncée par Bélig Guézah. À coup sûr, aucun organisateur ne pourra se satisfaire du « mode assis et distancié » à l’heure où l’on veut diaboliser les concerts « debout ». Certains sont pourtant prêts à accepter ce « crève-coeur » pour ne pas s’auto-condamner.
C’est sans compter le coup de tonnerre qui vient d’affecter ce milieu où chacun est interdépendant, avec l’annulation de la « locomotive anglaise » Glastonbury,... Ses 50 ans devaient être célébrés du 23 au 27 juin avec des « géants » comme Paul McCartney.