Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Dilemme aux Plages électro de Cannes

- Textes : Éric FAREL efarel@nicematin.fr

Les Plages électroniq­ues de Cannes auront lieu. Peutêtre. Mais, en tout cas, pas dans leur format habituel qui accueillai­t quelque   personnes par soirée. Seul hic pour l’organisate­ur, Bruno Gelli, « il faut trouver le format alternatif et pour l’instant, on ne l’a pas. Ce qui est sûr, c’est que cette année, les Plages électro n’auront rien à voir avec ce que l’on a connu jusque-là. Faire un énorme truc, ce n’est plus possible parce qu’il faut beaucoup de temps et surtout, l’incertitud­e est trop grande. Et puis on a souffert l’année dernière avec l’annulation qui nous a fait perdre beaucoup d’argent. Malgré tout, on a envie de proposer quelque chose dans la latitude de ce qui sera autorisé ». Oui mais quoi ? C’est toute la question. À ce jour, seule la date de l’événement – le premier weekend d’août – est connue. Pour le reste, on parle en coulisse d’un éventuel déport de la manifestat­ion vers un autre lieu, quelque peu éloigné... des plages. Une idée à laquelle la mairie de Cannes doit adhérer avant de donner son feu vert.

Ce n’est pas cette année que l’on reverra une telle ambiance sur la plage du Palais des Festivals.

Les deux rendez-vous auront lieu en juillet et septembre.

Lors de la table ronde organisée le 25 janvier dernier avec des représenta­nts de la culture, le maire de Nice Christian Estrosi a posé les bases de la mise en place de conditions essentiell­es au retour et au maintien de la vie culturelle et événementi­elle.

Il a notamment proposé la création d’un protocole « Festival » portant sur l’organisati­on et l’accueil du public. Un dispositif sanitaire pour les grands festivals que Christian Estrosi proposera à la ministre de la Culture Roselyne Bachelot, en sa qualité de président

délégué de la Région, qui accueille le plus de festivals dans le pays.

Enjeu culturel

Ces protocoles pourront ensuite être appliqués et adaptés localement, en fonction de la situation des territoire­s, entre les organisate­urs, les préfets et les collectivi­tés. Un enjeu culturel mais aussi économique pour des milliers d’intermitte­nts et des centaines d’entreprise­s françaises.

Dans cette dynamique, la ville de Nice fait savoir qu’elle travaille d’ores et déjà au retour des grands événements de l’été tels que le Festival du Livre et le Nice Jazz Festival. « Ces deux rendezvous auront bien lieu, dans un format en discussion qui sera adapté à la situation sanitaire de la période. »

Le Nice Jazz Festival pourrait se tenir du 12 au 17 juillet. Quant au Festival du livre, il aura lieu en septembre.

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(Photo doc Clément Tiberghien)

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