Viols : Louvin et Moyne visés par de nouvelles plaintes
C’est auprès du parquet de Paris, entre fin janvier et début février, que quatre nouvelles plaintes contre le couple formé par les producteurs Gérard Louvin et Daniel Moyne ont été déposées. L’avocat des plaignants, Pierre Debuisson, a confirmé, hier, cette information du journal Le Monde.
Viols incestueux sur son neveu
Début janvier, Olivier A., 48 ans, a déposé plainte pour « complicité de viol par ascendant sur mineur de 15 ans » contre son oncle Gérard Louvin, l’accusant d’avoir « favorisé » des viols incestueux commis sur lui par Daniel Moyne. Cette plainte a été révélée peu après la publication par la juriste Camille Kouchner du livre La Familia grande, dans lequel elle accuse son beau-père, le politologue Olivier Duhamel, d’avoir violé son frère jumeau.
Selon le parquet de Paris, une enquête préliminaire
Gérard Louvin et son mari Daniel Moyne sont visés par des plaintes pour viols et agressions sexuelles.
concernant les faits dénoncés par Olivier A. avait été ouverte avant d’être classée sans suite en 2016 pour cause de prescription. Depuis, Pierre Debuisson affirme avoir été contacté « par une dizaine de victimes » et indique que d’autres plaintes suivront. L’un de ces plaignants, Grégory
C., 46 ans, accuse Gérard Louvin de « viols ». Toutefois, les faits dénoncés, qui se seraient produits dans les années 1980 et 1990, « semblent prescrits », a reconnu l’avocat. Gérard Louvin, récemment installé à Mougins (Alpes-Maritimes) où il a ouvert et inauguré un restaurant italien, « Da
Laura », avait répondu dans nos colonnes le 25 janvier : « Nous sommes consternés et blessés par la façon dont nous sommes traînés dans la boue par notre neveu au motif que nous avons refusé de céder à son chantage. »
« Des accusations opportunistes »
En réaction aux nouvelles accusations dont ils font l’objet, Gérard Louvin et Daniel Moyne ont annoncé, hier, une « plainte pour le chantage dont ils sont victimes ».
Selon leurs avocats, Christophe Ayela et Céline Bekerman, « ils démentent fermement les accusations opportunistes » et « déplorent un imbroglio confus sous couvert d’anonymat, où sont entremêlés des contrevérités, des poncifs sur le show-business et des relents homophobes qui n’échapperont à personne ». « Ces délations sont indécentes pour les vraies victimes d’agressions sexuelles », assure le couple dans un communiqué.