« Ça montre le chemin à parcourir »
Deux premiers sets accrochés
Clés de cette rencontre pour les deux formations : la gestion de la récupération et la reprise de rythme avec peutêtre un avantage pour les Maritimes, celui de recevoir à deux reprises alors que les Méditerranéens se déplaçaient pour la deuxième fois consécutive.
Le premier set était équilibré et les deux formations se livraient à un chassécroisé. Avec des étincelles signées Pépé Gonzalez, Wilian Doardo qui répondront à Théo Conre alors que l’ancien portuaire Soane Falafala aimait à se rappeler aux bons souvenirs des Nazairiens. La première balle de set fréjusienne sera la bonne (23-25
en 27’). Le second set commençait sous de meilleurs auspices pour les Nazairiens. Sans être géniaux, ‘’Pépé’’ Gonzalez, Henri Tréal, Wilian Doardo, Thibault Thoral faisaient un mini-break (16-9), avant que les visiteurs ne refassent petit à petit leur retard et fassent douter les joueurs locaux (24-23). Ceuxci trouveront toutefois les ressources nécessaires pour conclure le set (25-23).
Plus forts sur la durée
Soane Falafala, encore lui et Pedro Frances se montraient très souvent à leur avantage au contre dans un troisième set qui prenait les mêmes allures que le précédent, (9-6, 11-10). La pression était-elle
trop forte sur les épaules des protégés de Gilles Gosselin ? La réponse se fera attendre même si les portuaires garderont toujours un petit matelas d’avance pour finalement l’emporter sur un smash rageur de Rodrigue Manuohalalo (25-18). Saint-Nazaire entamait le quatrième set nettement mieux en jouant sur sa valeur (12-3), celle d’un prétendant à la montée. Profitant de l’alignement des planètes, celui de ses joueurs cadres, le résultat ne se fera pas attendre, (18-11, 21-13), malgré le courage des visiteurs qui rendront finalement les armes, après avoir vaillament lutté.
Auteur de points, Soane Falafala s’est montré à son avantage face à son ancien club.
Loïc Geiler (entraîneur de Fréjus) : « Saint-Nazaire met toujours une pression constante mais nous n’avions pas les ressources pour lutter. De telles rencontres nous montrent encore le chemin à parcourir pour atteindre le niveau d’une formation qui peut prétendre à la montée.
Individuellement et collectivement, nous avions pourtant de belles ressources. Maintenant, on va récupérer, retravailler et soigner les corps et s’appuyer sur ces deux premiers sets qui étaient intéressants. Saint-Nazaire ne fait la différence qu’après de belles séries au service. »