Le meurtrier présumé de Mons a été interpellé
Après quatre jours de traque, l’homme suspecté d’avoir poignardé à mort un jeune ingénieur au domicile de sa compagne a été placé en garde à vue
A-t-on assisté, hier matin, à l’épilogue d’une affaire aussi sanglante qu’incompréhensible, avec l’arrestation d’un individu suspecté d’avoir sauvagement poignardé un jeune homme de 27 ans, au domicile de sa compagne, dans un chemin excentré du village de Mons ? Qui sait ? Il demeure que, d’après nos informations, vers 11 heures, les hommes du Groupe d’observation et de surveillance (GOS) de Marseille, assistés par la brigade de recherches de la compagnie de gendarmerie de Draguignan, ont interpellé et placé en garde à vue un suspect dont ni l’identité ni l’origine n’ont été communiquées. Dans la soirée, le parquet de Draguignan demeurait secret sur les circonstances et le lieu de cette arrestation comme sur l’identité du meurtrier présumé et le lieu où il doit être entendu.
L’ADN aurait parlé ?
Cette affaire dramatique, qui a plongé le village dans la tristesse, la colère et l’incompréhension, a peutêtre trouvé son issue.
Grâce aux relevés ADN qui auraient permis de suivre la piste d’un criminel dont les motivations restent encore inconnues ? L’hypothèse n’est pas exclue puisque de sources proches de l’enquête, le suspect aurait déjà eu maille à partir avec la justice et n’aurait pas, depuis quelque temps, répondu à des convocations… Pour quelles raisons ?
Depuis plusieurs jours, les enquêteurs suivaient de nombreuses pistes, à proximité du lieu du crime, mais également dans l’entourage du jeune homme à Lyon, où il avait récemment obtenu un diplôme d’ingénieur. Rappelons que ce mercredi 3 février, chemin des Gauds, au domicile de sa compagne, la victime avait eu une altercation avec un homme qui, dans un premier temps, aurait porté plusieurs coups de couteau au jeune homme, à la gorge et au thorax, avant de l’achever dans le jardin de la maison alors qu’il tentait probablement de s’enfuir. Sa compagne, alitée, aurait assisté à la scène intra muros, sans pouvoir reconnaître l’agresseur, activement recherché depuis.
La victime, âgée de 27 ans, était un garçon du pays, apprécié de tous.
Son parcours ne prêtait a priori pas à subir des actes d’une telle sauvagerie.
Gageons que les auditions du meurtrier ou de l’assassin présumé pourront apporter quelque lumière à cette terrible affaire qui laisse une famille respectée dans le Pays de Fayence, en proie à un profond désarroi.