Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Nouveau craquage à domicile

Les Rebelles ont perdu hier soir dans le derby de la Méditerran­ée face aux Aiglonnes. Elles devront vite relever la tête dès fin février en play-downs pour ne pas jouer avec le feu

- VINCENT BELTRAN

Seulement sept buts en 30 minutes. Trop peu pour espérer accrocher les Niçoises hier soir en deuxième mi-temps avant de céder 20 à 26 lors de cette 12e journée en retard, la dernière avant les play-downs (1).

Toulon/Saint-Cyr a manqué de mordant lors de cette période même si les Rebelles de la capitaine Chloé Bulleux ont tout donné. L’ailière droite a même joué tantôt demi-centre, tantôt arrière droite pour dépanner. Avec les absences des internatio­nales néerlandai­ses Kramer et Rozemalen en base arrière et Gnabouyou comme seule spécialist­e du poste sur la feuille de match, difficile de bien terminer la rencontre. Même si l’indiscipli­ne d’Abdourahim (29e) et N’Diaye (34e) dans des moments clés ont été préjudicia­bles. Tout comme la triple perte de balles en peu de temps de la demicentre Abdourahim (32e, 33e et 34e). Les Aiglonnes n’en demandaien­t pas temps pour creuser l’écart au score. L’intenable capitaine Abdelmalek (7/11) et sa spéciale – un tir à la hanche dévastateu­r (38e et 39e notamment) – ont fait vaciller les Varoises.

Gardiennes et pivots se répondent

Pourtant, le bras de fer de la première mi-temps, dominé par l’OGC Nice handball (14-13), promettait une rencontre plus accrochée. Emmenées encore par cette diablesse d’Abdelmalek (5/7 en vingt minutes), bien déterminée à laver l’affront du revers subi en poule de coupe de France le mois dernier (leur seule défaite en 2021 en neuf rencontres), les Azuréennes ne parvenaien­t pas à se détacher de plus de deux unités.

Et les gardiennes n’y étaient pas étrangères. Avec sept arrêts dans le premier acte, dont une parade sur Sy lancée seule aux six mètres en contre-attaque (20e), Balzinc tenait la baraque dans les cages varoises. Mais Colic, son homologue, rétorquait. Mettant à six reprises les Rebelles en échec. Tandis que les pivots Benezeth (3/3) pour le TSCV et Lachaud pour Nice affichaien­t un 100 % de réussite au tir.

On aurait aimé que cette mi-temps dure plus longtemps. Mais les filles, dirigées hier soir par Dominique Blanchet après le rapide départ de Laurent Puigségur pour « raisons personnell­es et médicales », ont à nouveau craqué. Une quatrième défaite de rang en LFH. Les Rebelles devront vite réagir en play-downs fin février pour ne pas jouer avec le feu.

1. Lors de la première partie de cette seconde phase du championna­t, les Rebelles recevront quatre fois sur cinq (Plan-de-Cuques, Dijon, Fleury, Saint-Amand). Un avantage logique puisqu’elles s’étaient déplacées chez ces mêmes formations lors de la première phase.

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(Photos Sophie Louvet) Les Niçoises célèbrent leur victoire, devant les Toulonnais­es Caramello et Gnabouyou.
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