Hyundai i : dans le coup
La troisième génération de i20 change tout. Plus séduisante et moderne, elle se fait surtout beaucoup plus technologique. Une rivale sérieuse pour les Renault Clio et Peugeot 208
Quoi de neuf ?
Qu’on se le dise, la Hyundai i20 n’est plus une auto passe-partout. Avec cette troisième génération, la citadine coréenne s’affirme franchement en osant un style extérieur tranché fait d’angles et d’arêtes, mais aussi en adoptant un intérieur résolument moderne. Pas plus grande (4,04 m) mais plus large qu’avant (+3 cm), la nouvelle i20 s’offre même de faux airs de sportive avec ses lignes musclées et son large bandeau lumineux à l’arrière. Une auto en tout cas bien dans l’air du temps. Délestée d’une cinquantaine de kilos par rapport à la version précédente, elle n’oublie pas de doter d’un système micro-hybride lui permettant de limiter ses émissions de CO 2 et sa con- sommation.
Au volant
Douceur de la direction et des commandes, boîte auto à double embrayage (option à 1 300 €) prévenante : en ville comme sur la route, on apprécie les bonnes manières de cette citadine précise et sûre. Seul l’amortissement un peu ferme gâche légèrement le tableau, sans faire pour autant de la petite coréenne une auto inconfortable. Côté motorisations, Hyundai a fait le choix de la simplicité. Pas de diesel au catalogue, mais deux blocs essence, un quatre cylindres 1.2 84 ch d’entrée de gamme assez basique et un trois cylindres turbo 1,0 l de 100 ch très recommandable. Assez vif, plutôt souple, ce moteur se montre à l’aise en toutes circonstances. Associé à un système micro-hybride de 48v alimenté par une batterie qui se recharge lors des phases de décélération et de freinage, il s’illustre par sa sobriété, avec une conso moyenne de l’ordre de 5 à 6l/100 sur parcours mixte.