Un effet Covid à géométrie variable
Les propriétaires ne constatent pas tous l’effet Covid en ce moment. « J’ai commencé les gîtes en . Pendant ans, je louais à Noël, en février, jusqu’à semaines par an, rappelle Mme Cauvet de Hyères (). Puis, plus personne en hiver. Cette année, avec la Covid, l’impossibilité de partir à l’étranger, j’ai à nouveau du monde, comme ces jours-ci, je suis contente. J’ai beaucoup de clientèle des Bouches-du-Rhône et des Alpes-Maritimes, et avec les réservations, je dois être autour de semaines en ».
« Des gens à la découverte du pays »
Pour M. Lombard de Bagnols-en forêt (), «J’ailouédix jours en février, c’est totalement nouveau. Le paradoxe, c’est que d’habitude le gîte est complet au printemps, et là, on n’a aucune réservation. Idem pour l’été. En général les clients ont déjà réservé à cette époque, là, seulement trois semaines sont prises. Les clients s’y prennent à la dernière minute ».
« Je n’ai pas remarqué de hausse de fréquentation cet hiver, mais j’ai peu de recul, cela ne fait pas même deux ans que nous louons, indique Mme Courbis du
() Lavandou. La clientèle des gîtes de France est agréable. Ce sont des sportifs, des marcheurs, des gens qui vont à la découverte du pays, qui ne viennent pas pour s’étaler sur les plages. J’ai déjà reçu des appels venant d’une plateforme de particulier à particulier, ou par une agence immobilière, on sent que ce sont des gens peu respectueux ».
1. Gîtes les Yuccas, les Bambous et les Chênes, à Hyères.
2. Gîte la Cigaline, à Bagnols-en-Forêt.
3. Gîte les Flots d’Argent, au Lavandou.