Var-Matin (La Seyne / Sanary)

« La fermeture, c’est absurde »

- E. F.

font basculer filles et garçons dans le monde du merveilleu­x et de l’imaginaire.

Mais le 15 mars, le premier confinemen­t vient donner un brusque coup de frein à l’activité. Fin octobre, rebelote. Depuis, les portes du parc de jeux sont restées closes.

 % de chute du chiffre d’affaires

Valérie Durkalec fait les comptes : « Aujourd’hui, on doit être à une chute du chiffre d’affaires de l’ordre de 60 %. Et il y a une spécificit­é à notre branche : le coût des charges fixes. Dans notre cas, elles s’élèvent à 14 000 euros par mois. Et le poste loyer est énorme puisque nous sommes dans l’obligation de louer des salles de grande superficie. Le propriétai­re nous a consenti une remise de 50 % lors du premier

Valérie Durkalec a repris l’affaire en avril  et la gère en famille.

confinemen­t. Il nous a aussi offert le mois de novembre. Mais ça reste compliqué. Bien sûr, nos deux salariés sont au chômage partiel. Malgré tout, il reste des choses à payer comme la mutuelle, les congés payés et toutes les factures annexes. »

Valérie qualifie d’« absurde »ladécision de fermeture prise à l’encontre des parcs de jeux couverts. « D’abord, nous avions mis en place des conditions sanitaires très dures. Et surtout, c’est nous qui avons la main sur les entrées. On n’entre pas sans régler l’accès et de ce fait, on est parfaiteme­nt en capacité de contrôler la jauge.

De plus, la structure fait huit mètres de haut. Il y a du volume et si on peut s’amalgamer dans des magasins de type Freemark ou Ikea, ce n’est pas le cas chez nous. Notre activité s’apparente un peu à ce que font les garderies. Elles sont ouvertes, nous pas et c’est injuste. » L’exploitant­e aujourd’hui a une crainte : « Perdre la confiance des gens. »

Quant à l’activité, elle sait que même en cas de réouvertur­e, elle mettra du temps à reprendre son rythme de croisière. De quoi alimenter bien des inquiétude­s.

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