Monaco durcit les conditions d’entrée des Français sur son territoire
À compter de ce matin, le gouvernement princier de Monaco va durcir les conditions d’entrée des Français sur son territoire, exigeant de toute personne venant de France un test PCR négatif de moins de 72 heures ainsi qu’une attestation de non-contagiosité à la Covid19.
Sont exemptés de ces mesures les travailleurs frontaliers, les scolaires et étudiants, ainsi que les résidents des Alpes-Maritimes venant en principauté pour moins de 24 heures.
« Mesures en réciprocité »
Ce week-end, le gouvernement monégasque a expliqué dans un communiqué que ces mesures étaient prises « en stricte réciprocité des dispositions françaises » et que des contrôles renforcés auront lieu à ses frontières.
En effet, Monaco juge insuffisant l’assouplissement accordé samedi par le préfet des Alpes-Maritimes aux résidents monégasques souhaitant se rendre en France. Limités depuis le 1er février à un rayon de 30 km autour de Monaco, ceux-ci sont désormais exemptés de présenter un test PCR négatif « pour des déplacements inférieurs à 24 heures dans les limites du département des Alpes-Maritimes ». Monaco juge trop court ce
Sont exemptés de ces mesures les travailleurs frontaliers, les scolaires et étudiants, ainsi que les résidents des Alpes-Maritimes venant en Principauté pour moins de heures.
délai de 24 heures et estime que cette décision est en « contradiction » avec la convention franco-monégasque qui garantit la libre circulation des ressortissants des deux pays de part et d’autre de la frontière.
« Cette mesure revient à ne pas considérer l’enclavement géographique de la principauté dans le territoire français alors que lors de précédentes mesures de restrictions de déplacements prises par les autorités françaises au printemps dernier (déplacements limités à 100 km), cette réalité avait été prise en compte en considérant de fait que les résidents de la Principauté étaient assimilés à des résidents des Alpes-Maritimes », a déploré la principauté, qui appelle à poursuivre le dialogue avec la France pour « faire lever cette limite de 24 heures ».