MÉTROPOLE EXPRESS
Poursuite du plan de redressement de Cnim
Dans le cadre du plan de restructuration financière en cours de discussion avec ses créanciers, Cnim, qui emploie plus d’un millier de personnes à La Seyne, annonce être entré en négociations exclusives pour les cessions de Bertin IT (filiale spécialisée dans les solutions logicielles pour la cybersécurité et la cyberintelligence) et de ses participations minoritaires dans des activités biomasses. Ces projets de vente de filiales s’ajoutent à celui de la cession des activités O & M (opérations et maintenance) au groupe Paprec, annoncée le janvier dernier.
Pour mémoire, la vente d’activités éloignées du coeur de métier de Cnim fait partie des axes définis dans le plan de sauvetage présenté fin janvier.
Ce plan doit permettre, en priorité, le maintien des branches principales du groupe (environnement, énergie, défense et hautes technologies). La direction indique que les représentants du personnel seront consultés sur les projets de cessions. Pour sa part, le syndicat majoritaire Force Ouvrière a déjà réagi. Il fait savoir que ces évolutions sont « la confirmation que les choses avancent et qu'on espère voir le bout du tunnel avec un nouveau protocole de conciliation (avec les créanciers, Ndlr). La recapitalisation de Cnim est bien en cours de négociations entre les banques, l'Etat et le partenaire historique Martin. FO est très attentif à la stratégie industrielle qui doit permettre d’assurer le futur du groupe, et nous restons très vigilants sur l'évolution de la situation ». M. G.
Les retraités syndiqués en opération tracts demain
Les retraités, réunis en intersyndicale (CFTC, CGT, FO, CGC, FSU, Solidaires et retraités de la fonction publique), distribueront des tracts demain matin à Toulon, au bas du cours Lafayette, età La Seyne, pour le marché hebdomadaire. Ils protestent contre « le pouvoir d’achat réduit des retraités avec , % d’augmentation seulement » et les conséquences de la situation sanitaire.
« Nous dénonçons une mise en place insuffisamment préparée de la campagne de vaccination et une logistique défaillante. Nous sommes les premiers publics concernés et nous faisons le même constat d’incompétence qu’au printemps dernier avec les masques », clament Gilberte Mandon (FSU), Brigitte Cheinet (CGT), Christian Fabre (FO), Roger Mebrouk (CFTC) et Christian Godmet (Solidaires), réunis à la Bourse du travail à Toulon.
« Hélas, le problème est antérieur à cette pandémie. Ceux qui ont contribué à dégrader considérablement notre système de santé (plus de lits d’hôpital fermés depuis ) sont ceux qui, aujourd’hui, sont censés nous protéger et mettre en oeuvre la politique face à l’épidémie. lits ont été fermés depuis . Que dire des lits promis lors du Segur de la santé et qui ne sont pas arrivés ? ». Pour les retraités, il s’agit de la « casse du service public. D’ailleurs, les vaccins et les tests ne sont pas gratuits. C’est la Sécurité sociale qui les paie, donc nous ».
Les organisations réclament de rétablir les budgets pour l’hôpital, prendre en compte les revendications des personnels, favoriser l’implantation de centres de santé (et non pas des maisons de santé) et lancer un véritable débat national sur les questions de santé publique. F. D.