Plus que deux bateaux en course
Vous avez reçu une formation scientifique et, en parallèle, développé des talents artistiques. Finalement, cet équilibre, certes un peu fragile, entre savoir être rationnel en mer, et malgré tout en capacité d’écouter la petite musique des océans, n’est-ce pas là le secret pour devenir un bon marin ?
C’est une bonne question ! Effectivement, pour être un bon marin, il n’y a pas que le côté rationnel. Il faut avoir cette sensibilité, cette ouverture d’esprit vis-à-vis d’un environnement dont on est forcément dépendant. On doit sentir les choses. Mais c’est comme dans la musique. Il y a la technique, bien sûr, avec par exemple le solfège ou la façon de positionner ses doigts sur un clavier, mais ça ne suffit pas pour devenir un virtuose. Tenter de dompter les océans, c’est pareil ! Et demande plus que de la technique pure. Maintenant, la voile, c’est vaste. On peut prendre énormément de plaisir à faire un tour du monde sans stress, sans concurrents et sans recherche de performances. On est alors dans une approche plus romantique. Mais en revanche, faire de la course au large, ou inshore comme sur la Coupe de l’America, là, on a besoin de bien plus rationaliser les choses.
Après l’arrivée matinale de Manuel Cousin (Groupe Sétin) hier en e position, il ne reste désormais plus que deux concurrents en course : la Niçoise Alexia Barrier (TSE – myPlanet) et le Finlandais Aru Huusela (Stark).
Deux autres navigatrices, hors course, rejoindront les Sables d’Olonne avant eux. Il s’agit d’Isabelle Joschke (MACSF) et Sam Davies (Initiatives-coeur). Les deux femmes sont attendues en Vendée mercredi prochain. Hier après-midi, Alexia Barrier pointait au nord des
La Niçoise Alexia Barrier devrait franchir la ligne d’arrivée le week-end prochain.
Canaries. Toujours pénalisée par ses douleurs dorsales, la navigatrice serre les dents, et avance, tant bien que mal. l’Azuréenne devrait franchir la ligne d’arrivée le week-end prochain. Quant à Ari Huusela, il clôturera l’épreuve entre le et le mars.