Deux fulgurances

Pour toutes les fois où ils n’ont pas été récompensés de leurs efforts, les Toulonnais vont pouvoir pleinement savourer ce succès acquis dans les dernières secondes, hier, dans le Val-d’Oise (2-3). Un miracle presque, tant on ne voyait pas trop comment les Toulonnais, embourbés les deux pieds dedans dans le traquenard francilien, pouvaient espérer inverser la vapeur à la pause. Au moment justement où la tension grimpait d’un cran après le deuxième but des locaux.

Par manque de justesse offensive mais aussi de patience, le TEF était logiquement derrière, tombant sur la réussite de Kebe (1-0, 14e) et le meilleur buteur du

championnat Ronny Zakehi, qui ajoutait une 21e réalisation à son tableau de chasse (2-0, 18e).

Dominé et longtemps sans munitions face à l’intransigeance défense adverse, le club varois cherchait à sortir de l’impasse. Avec davantage d’intentions sur la seconde période, le TEF faisait sauter le verrou adverse par l’indispensable Nito, auteur de son 15e but (2-1, 30e). Malgré la garde rapprochée des Franciliens, les visiteurs trouvaient la parade sur power-play en fin de match. Par deux fulgurances de Feijão dans les quatre dernières minutes, le TEF assommait son adversaire (2-2, 36e ; 2-3, 39e).

Feijão a délivré les Toulonnais en fin de match.

Du travail d’orfèvre pour l’ensemble toulonnais qui a rectifié le tir après le revers contre Toulouse Métropole (4-6) et qui se donne surtout de l’air au classement au moment où se profile une mini-trêve.

À sept journées de la fin du championnat, le TEF compte en effet 13 points d’avance sur le premier relégable, Béthune. Alors que deux matchs en retard seront disputés la semaine prochaine, les Varois ne rejoueront que dans trois semaines. Le samedi 13 mars, ils recevront Nantes pour le compte de la 16e journée de championnat.

“On

a eu un déclic sur la deuxième mi-temps, où on a fait preuve de plus de rigueur et de détermination pour renverser la vapeur. On a eu ce supplément d’âme en fin de match pour arracher la victoire. L’état d’esprit des joueurs a été payant. On a pris des points importants pour notre survie, cela fait beaucoup de bien.”

Karim Deman-Marouani (entraîneur du TEF)