Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Un boosteur

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Lorsqu’ils adhèrent au programme, les commerçant­s se voient proposer un abonnement de trois mois à la plateforme TLN Inside. Cette plateforme, c’est Mélanie Evin qui l’a créée il y a tout juste deux ans. Le projet de départ consistait à répertorie­r les différents événements sur la ville : exposition­s, concerts, ou encore afterworks… « Sauf qu’en mars dernier, tout s’arrête, il a fallu se réinventer. » La jeune femme s’oriente vers le développem­ent du « click and collect » pour les commerces. « Il s’agit d’une mise en avant de dix produits ou services proposés par commerçant­s. Chacun a également droit à sa page dédiée de présentati­on. Je peux venir prendre les photos mais aussi les conseiller­s sur quoi mettre en avant… »

Une plateforme vitrine

Mélanie a mis en place un système d’abonnement. « Avant la crise sanitaire, il était annuel. Depuis, pour plus de facilité, il est mensuel et sans engagement. Et coûte entre 29 et 79 euros selon les prestation­s. » Pour les commerçant­s intégrant son programme d’aide, la ville offre donc trois mois de TLN Inside.

Une sacrée opportunit­é si l’on en croit Christian, le patron

Mélanie Evin, fondatrice de TLN Inside.

d’Unvincible. Lorsqu’il ouvre sa cave à vin, rue de la Paix, en août 2019, il pense évidemment à faire un site internet.

« Mais on a repoussé, faute de budget. Ce n’était pas notre priorité du moment. Sauf que les confinemen­ts sont arrivés… et ça a précipité notre décision. » Le résultat est attendu dans les prochains jours : un site flambant neuf et quasiment entièremen­t payé par différente­s aides et subvention­s. « Ça a été possible car la manageur de centre-ville est venue m’informer de ce à quoi je pouvais prétendre », se réjouit-il. Désormais, la page qui lui est consacrée sur TLN Inside pourra renvoyer sur son propre site internet. Pour lui, la plateforme a tout bon : « cela me donne de la visibilité et de la notoriété. C’est très positif ». Comme Christian, ils sont aujourd’hui une quarantain­e de commerçant­s a y être présents.

« Je les rencontre tous, je discute avec eux de leurs besoins, je m’occupe de toute la mise en ligne des produits qu’ils veulent présenter… » Ces produits, les potentiels clients peuvent les réserver mais pas les acheter en ligne. « C’est une volonté, assumet-elle. Je voulais proposer une vitrine mais que les gens viennent découvrir « en vrai » le magasin ensuite. Le but est de redynamise­r le centrevill­e. »

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(Photo A. R.)

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