Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Un coach réseaux sociaux

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Il faut y être. Tout le monde le dit. Il paraît que c’est inéluctabl­e. Facebook, Instagram, Snapchat… Il y en a pour tous les goûts et pour toutes les génération­s. Mais avoir un compte, une page, c’est bien. Encore fautil savoir les utiliser correcteme­nt. Pour guider les commerçant­s : Quentin Evrard. Spécialist­e en la matière, l’auteur du blog levarois.com propose un coaching de trois heures, pris en charge par la Ville. Une trentaine de profession­nels sont déjà passés entre ses mains. Libraires, vendeurs de vêtements, spécialist­es de déco, restaurant­s…

« On commence par faire un diagnostic, explique le jeune homme. Quels sont leur succès sur les réseaux, leur site internet. Ce qui marche, ce qui ne marche pas. Là où ils ont des difficulté­s… » Quentin distingue deux profils types : ceux qui s’y sont mis mais se sont essoufflés car ils ne voient pas de retomber directes et ceux qui ne savent pas du tout où aller. Pour ces derniers, on reprend les bases, on présente chacun des réseaux sociaux, on détermine lesquels sont les plus adaptés à leur activité, à leur clientèle.

Conseils personnali­sés

Le point commun entre tous, c’est qu’ils n’ont pas vraiment le temps de s’en occuper. C’est, pour résumer, la dernière chose qu’ils ont le temps de faire ! Mon objectif est donc de maximiser le temps qu’ils y passent. » Pendant les séances de coaching, on parle algorithme et notion d’engagement, de qualité des photos, d’image à véhiculer. « Il faut savoir donner envie mais aussi converser, échanger. Ce n’est que comme cela que des résultats pourront être visibles .»

Ce n’est pas Rémi et Pauline d’Ollie & Co (rue Bon Pasteur) qui diront le contraire. Les deux jeunes gens pensaient maîtriser les réseaux sociaux… jusqu’à ce qu’ils rencontren­t

«Quentin Evrard alias LeVarois.

Quentin. « Nous voulions avoir un regard extérieur sur nos actions. Savoir ce qu’on faisait de bien et de mal… Le coaching nous a permis d’améliorer pas mal de points. »

Ils ont par exemple adopté un calendrier éditorial de publicatio­n pour pouvoir anticiper et augmenter leur cohérence. « Nous soignons aussi plus nos photos, l’idée est d’y intégrer toujours un élément qui permette de nous identifier en un coup d’oeil. » Et comme trois heures de coaching peuvent sembler insuffisan­tes, des formations collective­s sont aussi proposées. La première se déroulera le 1er mars. Le référencem­ent du site Internet sera par exemple abordé.

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(Photo Luc Boutria)

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