Les cavaliers du coeur de retour à La Palmera
Après des mois sans visite, les résidents de l’Ehpad du centreville ont retrouvé hier leurs deux fidèles chiens
C’est avec une joie non dissimulée que les résidents de l’Ehpad La Palmera ont accueilli, hier, le jeune Kevin, de l’association Les cavaliers du coeur, pour une séance de thérapie animale. « C’est le premier atelier collectif que je peux organiser depuis des mois, confiait-il, avec les chiens nous sommes très contents de retrouver les résidents. » Accompagné de Jedi et Obi, deux de ses cavaliers KingCharles, le jeune homme était attendu par une douzaine de seniors impatients de participer à l’atelier autour de la vie des chiens.
« Ils n’ont rien oublié »
« Aujourd’hui, il s’agit de reprendre doucement les rendez-vous. On refait un point sur ce que peuvent ou non manger les chiens, sur leur durée de vie. Les résidents vont leur donner à manger, les brosser etc. Je me rends compte qu’ils n’ont rien oublié ! Ils se souviennent des chiens, de leurs noms, de leurs habitudes. Ça leur fait beaucoup de bien et ça réactive des souvenirs de leurs vies d’avant, ça rend l’atelier très convivial, les participants échangent entre eux, racontent des anecdotes, c’est super sympa. »
Kevin intervient régulièrement à La Palmera, où il propose trois ateliers par semaine : le lundi, une rencontre avec les chiens, en individuel ou en groupe ; le jeudi soir, une opération « douce nuit » au cours de laquelle les chiens passent de chambre en chambre pour rassurer les résidents et les apaiser, avant de dormir ; et le vendredi, une sortie en ville, dans le cadre d’un projet de prévention des chutes.
« Nous avons eu beaucoup de chance, confiait Claire Ballester, la directrice, parce que Kevin ne nous a jamais lâchés, même pendant les mois difficiles. Il a toujours fait de son mieux pour venir à la rencontre des résidents qui étaient anxieux et en demande. Particulièrement pour “douce nuit”, ils sont tellement habitués à voir les chiens, c’est comme un rituel avant de dormir, ça a été très difficile pour eux de s’en passer. »