Var-Matin (La Seyne / Sanary)

L’aïkido, un allié pour le corps et l’esprit

- C. GO.

Si l’aïkido a été reconnu par le gouverneme­nt japonais comme art martial en 1940, seulement 40 ans après, un premier dojo ouvrait ses portes à Six-Fours. Le fondateur se prénommait Pierre Grimaldi (7e dan) et il avait la particular­ité d’être un élève du maître Nobuyoshi Tamura, luimême disciple de Morihei Ueshiba, fondateur de la pratique.

Didier Galanakis (3e dan), qui a repris la présidence depuis huit ans et qui enseigne à son tour, commente : « C’est assez rare pour être souligné. Nous avons un lien direct avec le fondateur. C’est l’assurance pour l’initié, ou celui qui souhaite débuter, de pratiquer un art sans fioriture ajouté. Nous respectons à la lettre les valeurs et les enseigneme­nts transmis à travers les années. »

« C’est la défense qui prime »

Pour parler de cette pratique, à laquelle il s’adonne depuis plus de vingt ans, le président poursuit : « L’aïkido n’est pas un sport de combat, ici c’est la défense qui prime. On travaille d’abord sur l’esprit, la maîtrise de soi. Il faut gagner en sagesse, être à

l’écoute pour devenir un bon pratiquant. »

C’est là toute la subtilité de la chose. L’objectif de cet art martial pacifiste qui prône la non-violence est d’utiliser la force et l’énergie de son adversaire afin de le décourager à attaquer. Et parce que cette discipline repose sur le placement, le déplacemen­t, l’engagement des hanches, la souplesse et l’agilité, elle est ouverte à tous les publics.

Enfants, adultes et même seniors

Ainsi, enfants, adultes et seniors ont l’habitude de

se partager les enseigneme­nts de Patrice Parnaud (3e dan), Daniel Guerin (2e dan) et Fabrice Zeep (5e dan) ainsi que ceux du président. Didier reprend : « Pour les enfants, ce sport leur apprend la discipline, la rigueur, le respect de l’autre et la sagesse. Les femmes qui se joignent à nous ressortent des cours avec plus d’assurance. Quant aux seniors, ils sont souvent heureux d’apprendre un nouveau sport sans avoir à regarder l’âge. » Quand à la dynamique du club, même si avant la crise sanitaire, les membres étaient plus nombreux, elle

reste très bonne. « Une des plus belles choses qu’il y ait dans l’aïkido, c’est la transmissi­on de savoir. C’est pour cette raison qu’il n’existe pas de cours en fonction des années d’expérience. Les initiés ont pour vocation de progresser en aidant les nouveaux venus. C’est un chemin qu’on fait tous ensemble. Le partage est une priorité. »

Infos 06.20.01.74.13. Dojo situé au deuxième étage de la Mascotte. Horaires des cours pour les enfants à déterminer. Adultes (de 14 ans à 55 ans) lundi 19 h 15 à 20 h 45, jeudi de 19 h à 20 h 30 et samedi de 10 h à 11 h 30. Seniors, le jeudi de 18 h à 19 h 10.

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7e En novembre dernier, le club de Six-Fours a reçu Robert Levourch, dan et chargé d’enseigneme­nt national, venu prodiguer un stage aux pratiquant­s.

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