Une discipline connue des policiers

En France et dans le reste du monde, un constat dans les écoles de police : les arts martiaux et l’aïkido sont enseignés au plus grand nombre. Aujourd’hui encore, il n’est pas rare de voir un policier municipal posséder un « Tonfa », une matraque munie d’une poignée perpendiculaire. Or, cet outil autrefois agraire est devenu une véritable arme de défense au XVIIe siècle, entre les mains des samouraïs déshonorés, lorsqu’ils cherchaient à repousser les gardes impériaux venus sur l’île d’Okinawa.

« Cette arme que nous utilisons dans notre pratique de l’aïkido, explique Didier Galanakis, qui est aussi policier municipal, est arrivée en France au milieu des années 80 après avoir montré son efficacité aux EtatsUnis. En plus de cet outil, certaines de nos techniques d’immobilisation proviennent également de cet art. » Boxeur durant son début de carrière, il abandonne les sports de combat pour ceux de la défense dès qu’il rencontre l’aïkido. « Il n’existe pas une semaine sans que je n’utilise les enseignements de l’aïkido dans mon métier. Ne serait-ce que pour désamorcer un conflit, une situation, ou lorsque je souhaite garder une distance afin d’éviter une possible agression. C’est un sport que je recommande à tous. Pour les femmes qui ont peur d’être agressées, il faut savoir qu’en France, les armes sont interdites. Même les bombes lacrymogènes. Il est possible de les acheter, de les détenir, mais le port et le transport sont interdits sauf motif légitime. Posséder les bases d’un sport de défense est la meilleure des solutions selon moi et si vous venez au dojo de SixFours, je me ferais une joie de vous les enseigner. »