Var-Matin (La Seyne / Sanary)

L’histoire s’arrête là

Revenus sur les talons de Montpellie­r dans le money time, les Raphaëlois ont fait trembler les hommes de Canayer jusqu’à la sirène. Mais la bande à Vincent Gérard quitte la compétitio­n.

- Textes : Laurent SEGUIN lseguin@nicematin.fr Photos : Florian Escoffier

Son immense palmarès se serait bien passé de ce premier coup de canif. Mais à moins d’un improbable scénario en Starligue et même, pour tout dire, d’un véritable miracle sur la seconde partie d’un championna­t qui reprendra ses droits la semaine prochaine et dans lequel son équipe, installée à la onzième place, à quatorze longueurs du leader montpellié­rain, est sérieuseme­nt décrochée, Vincent Gérard ne remportera donc pas de trophée avec Saint-Raphaël.

Une première dans la carrière du gardien des Bleus qui, de Dunkerque à Paris, en passant par Istres et Montpellie­r a su remplir la vitrine de tous les clubs dans lesquels il est passé. Mais a priori pas celle du SRVHB qui restera donc vide en juillet prochain quand le champion olympique mettra le cap sur Kiel.

La faute en revient un peu à la coupe de la Ligue dont la disparitio­n, cette saison, réduit forcément le champ des possibles, mais le coupable tout désigné de ce premier accroc dans la carrière du portier des Bleus est surtout montpellié­rain. Oui, ce MHB a tout emporté sur son passage hier. Y compris son ancien portier, sacré champion d’Europe en 2018 avec le club héraultais.

Robin : « Un gamin de 17 ans nous a relancés »

Titulaire dans la cage raphaëlois­e au coup d’envoi, son partenaire, Mickaël Robin, auteur de quatre

arrêts en moins d’un quart d’heure a pourtant tout fait pour entretenir l’espoir d’un possible exploit raphaëlois. Et de son côté, Gérard a même stoppé un jet de sept mètres de Descat sur son premier ballon (14-14, 23e). Mais à la pause l’ailier gauche du MHB en était déjà à sept pions. Et la bande à Patrice Canayer n’avait rien concédé.

Pas une perte de balle, pas une exclusion de deux minutes, difficile de faire plus propre. Alors il y eu bien cette entrée en jeu du jeune Noah Kouadio qui, pour sa première apparition chez les pros, n’a pas fait le moindre complexe en signant trois buts et un 100 % devant Bolzinger. Au point de faire dire à ‘‘Mickey’’ Robin qu’un

« gamin de 17 ans avait complèteme­nt relancé » son équipe. Et qu’il était « peut-être la plus grosse satisfacti­on de la soirée. » Mais ni les trois buts de ce jeune Kouadio, ni les deux pions de Marescot qui enflammaie­nt tout le palais dans le money time (33-35, 55e, puis 3436, 56e) n’auront suffi. Et quand Bolzinger fermait la boutique face à Marescot (35-38, 58e), on avait compris que Vincent Gérard ne soulèverai­t pas de trophée avec Saint-Raphaël. Parce que les miracles...

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De retour dans le money time, le SRVHB aura fait vibrer le palais jusqu’au bout du bout.

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