Informations pratiques
Comment y aller ?
France-Lima en avion ; Lima-Huaraz en bus (compagnie Movil Tour conseillée) ; Huaraz-Caraz en transports collectifs ; Caraz- laguna Paron en taxi (facile à trouver depuis Caraz).
Accès
Se rendre à Caraz en colectivos (2 heures depuis Huaraz, 25 soles/personne) puis prendre un taxi jusqu’à la laguna Parón (2 heures de piste, 80 soles).
Approche
Camps
Depuis le terminus de la piste, il faut légèrement revenir en arrière pour aller chercher une sente horizontale qui fait face au Huandoy. Celle-ci est difficile à repérer au départ : le plus simple semble de descendre une centaine de mètres sur le bord du canal d’évacuation pour la trouver sur la droite au bout d’une cinquantaine de mètres. Elle traverse dans un premier temps des arbustes envahissants qui laissent rapidement place à de hautes pelouses d’altitude. La sente devient évidente et traverse plus ou moins horizontalement ce versant raide et herbeux. Au bout d’une trentaine de minutes et après deux courts passages rocheux (cairns), on arrive à une sorte de goulet que la sente remonte directement. Les lacets se succèdent jusqu’à un col qui offre les premières vues sur La Esfinge. Le camp de base n’est plus qu’à 5 minutes de marche (1 h 30-2 heures en tout). Compter 30-45 minutes supplémentaires pour aller jusqu’au bivouac sous le grand bloc (suivre la sente marquée de cairns jusqu’aux abords de la paroi). Le camp de base et le bivouac avancé sont deux sites agréables. On trouve de l’eau seulement aux abords du camp de base.
Itinéraire
La voie est composée de deux parties séparées par la grande vire-bivouac du milieu de l’itinéraire. Jusqu’à la vire, les relais sont en place. Ce n’est plus le cas dans la deuxième partie de l’itinéraire où l’on trouve un piton par-ci par-là. L’attaque de la voie se situe gauche de deux gros arbustes dans une zone de rochers blancs fracturée et peu raide. L’itinéraire de la première partie est relativement évident : fissures et dièdres s’enchaînent et l’équipement en place, qu’il faut compléter, contribue à indiquer le bon itinéraire. Il est possible de tirer des grandes longueurs. Nous avons préféré faire deux ou trois relais supplémentaires pour limiter le tirage de la corde. Seule la fin de la dernière longueur paraît indéfinie car l’arrivée sur la vire n’est pas franche. Sur la vire, il faut bien traverser à gauche jusqu’à l’emplacement de bivouac marqué par un petit muret. La seconde partie commence ici, avec un beau dièdre garni de mousse. L’itinéraire devient moins évident et l’équipement quasi inexistant. Les fissures et les cheminées s’enchaînent, parfois entrecoupées de zones moins raides où il faut chercher le meilleur emplacement de relais : il n’y en a pas beaucoup et, en général, on tombe sur un piton jusqu’alors invisible. Pour l’ensemble de cette partie (6-7 longueurs), l’itinéraire monte plutôt en légère ascendance à droite. On atteint alors une vaste zone de gradins peu raides (III) que l’on traverse sur la droite en direction de l’arête (100 m). À ce niveau, la voie semble suivre l’arête sur une longueur puis rejoindre les belles fissures de droite en V+/6a jusqu’à la sortie. Dans la nuit, nous sommes légèrement redescendus de l’autre côté de l’arête pour monter directement en deux longueurs de V+/6a dans de belles fissures jusqu’à la crête finale. Descente : cette voie est rendue accessible par sa descente courte et facile. Du sommet, descendre l’arête est jusqu’à son point le plus bas (10 minutes). Repérer alors des cairns en cailloux blancs qui mènent aux rappels (rappel 1,60 m ; rappel 2,30 m en oblique à droite ; rappel 3,60 m). Le dernier rappel dépose dans des dalles compactes que l’on traverse sur 50 mètres à l’horizontale jusqu’à un éboulis instable qui ramène au pied de la face. On trouve de tout à Huaraz : soupes chinoises, pâtes, riz, semoule, sauces, etc. Il semblerait que certaines agences vendent aujourd’hui des lyophilisés (à vérifier). Aucun problème pour trouver du gaz, de l’essence, ainsi que tout le matériel d’alpinisme classique (piolets, crampons, mais aussi tentes, duvets, etc.).
Formalités
Passeport en cours de validité. Emporter également un document attestant de votre autonomie en montagne (agrément national d’expédition, courrier de votre club, etc.).
Santé
Aucun vaccin n’est obligatoire pour les zones de montagne telles que la cordillère Blanche. Vigilance ordinaire à tout voyage concernant l’eau et la nourriture dans le pays.
Autres sites
Hatun Machay, à 2 heures de route de Huaraz. L’agence Andean Kingdom (http://www.andeankingdom.com/) organise des navettes quotidiennes durant la saison (compter 30 soles/personne). Il est possible de planter la tente sur place ou de dormir au refuge situé à 300 mètres des rochers. À 4 200 mètres, c’est un site idéal pour s’acclimater. À vrai dire, c’est LE site de grimpe de la région. Le cadre est superbe et le rocher, extrêmement sculpté, est vraiment agréable. Les voies ne dépassent quasiment pas les 25 mètres de haut mais c’est une escalade souvent déroutante qui y est proposée… alors 25 mètres, ça suffit bien souvent !
Sur la toile
http://www.todovertical.com/home.php?opt=res&Re sena=9 http://www.nuestramontana.com/sevi.html Montanas Perunanas n° 08 http://www.montanasperuanas.com/Esfinge.html