Vertical (Édition française)

LE MOT DE MICHEL PIOLA

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« On a appelé cette voie Marchand de Sable, car on rêvait de cette tour qui était vierge. Elle se voit très bien du refuge. Au début, on avait envie d’ouvrir dans tous les beaux piliers. Mais à l’époque, ça faisait bizarre d’équiper des voies aussi courtes. Les gens nous regardaien­t un peu de travers. C’était plutôt l’époque des grandes parois. En 1980, on disait déjà qu’il n’y avait plus rien à tracer, mais je suis persuadé qu’il y a toujours de belles choses à ouvrir. Il faut juste éviter de surcharger une face, car ça déprécie les voies. Par exemple, aujourd’hui ça ne servirait à rien de s’entêter à ouvrir une nouvelle voie aux Pointes Lachenal ou à la Tour Rouge. »

Vue de l’intérieur et de l’extérieur du Marchand de Sable. Photo B. Pivaudran (haut) et Ph. Batoux (bas).

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