Vie Pratique Féminin

L’ÉNERGIE DOUCE des protéines végétales

Envie d’un plat mijoté, régressif et chaleureux ? Pour changer de la viande, cuisinez des protéines végétales ! Riches en « énergie longue durée », en vitamines, minéraux et antioxydan­ts, elles nous régalent sainement tout l’hiver.

- PAR ISABELLE DELALEU

Moins de graisses saturées que la viande, plus de fibres pour favoriser le transit et caler les gros appétits, moins d’acidificat­ion de l’organisme : les protéines végétales méritent de figurer plus souvent au menu. Quel est le secret pour en tirer le meilleur ? On varie les sources !

LES LÉGUMINEUS­ES, INDÉTRÔNAB­LES

Lentilles vertes, blondes, beluga ou corail, haricots, fèves, pois chiches ou cassés sont des indétrônab­les de la cuisine végétarien­ne. Outre un bon taux de protéines (environ 10 g pour 100 g), les légumineus­es favorisent la satiété sans enflammer la glycémie. Résultat : moins de coups de barre au cours de la journée. Elles apportent fer, magnésium, potassium et vitamines du groupe B (qui participen­t à l’influx nerveux). Bref, parfaites et, en prime, économique­s ! Si la lentille, pauvre en cellulose, se révèle hyper-digeste, les intestins fragiles feront bien tremper les autres légumineus­es avant de les laisser cuire longuement, voire de les écraser en purée. Manque de temps ? On opte pour des versions précuites. À tester aussi, les nouvelles pâtes fabriquées non pas à partir de blé mais de lentilles ou de pois chiches : parfaites même pour les enfants, les torsades riz et lentilles Valpibio ou les spirales aux lentilles corail Jardin Bio.

LES CÉRÉALES, QUASI PARFAITES

Le blé sous forme de semoule ou de boulgour (11 g de protéines pour 100 g), on le connaît. Mais n’oublions pas que l’avoine (17 g/100 g) et le sarrasin (13 g/100 g) ont tout bon… comme le quinoa désormais cultivé en France, qui contient tous les acides aminés essentiels, du magnésium, du tryptophan­e (anti-stress), et qui est très digeste. Dans l’assiette, on les arrose d’un filet d’huile de noix ou noisette, pour booster l’apport en bons acides gras, essentiels au fonctionne­ment

optimal du cerveau. À goûter, le Trio gourmet bio Markal (riz long complet, lentilles beluga et quinoa rouge), dont les acides aminés sont complément­aires.

LES FRUITS À COQUE, RICHES EN BON GRAS

Noix de Grenoble, de cajou, de macadamia ou du Brésil, amandes, noisettes, cacahuètes, pistaches… les oléagineux ont la cote pour leur taux de protéines végétales, leurs fibres, leurs vitamines B, leur magnésium anti-fatigue et leurs précieuses bonnes graisses. Têtes d’affiche ? La noix super antioxydan­te, qui protège nos cellules (dans une salade d’endives, ou concassée sur une soupe de potiron) ; quant à l’arachide, c’est la plus riche en protéines : 25 g pour 100 g, presque autant que le poulet ! À tester, l’addictif Honey Cinnamon Peanut Butter (beurre de cacahuètes au miel et à la cannelle) de la marque artisanale Nutorious (5,99 € le pot de 330 g sur nutorious.nl/shop).

LES GRAINES, EN COMPLÉMENT

Graines de courge, de chia, de sésame, de lin… elles agrémenten­t nos salades, soupes ou desserts en apportant un complément nutritionn­el bénéfique : protéines

(24 g/100 g pour les graines de courge !), bons acides gras et fibres. On les choisit bio et en petites quantités : ainsi, elles n’auront pas le temps de rancir !

 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France