Vie Pratique Féminin

Beauté – Les plaisirs du soleil sans danger pour ma peau

Profiter des beaux jours, du farniente des vacances, des sports nautiques… oui, à condition d’adopter une protection adaptée. On démêle le vrai du faux et on vous explique comment préserver votre peau des UV et du vieillisse­ment en toutes circonstan­ces.

- PAR CÉLINE MOLLET

LES SOLAIRES BIO, C’EST QUOI AU JUSTE ?

Ce sont des produits de protection certifiés Cosmos Organic. Comme pour tous les cosmétique­s bio, les formules, composées de 95 à 100 % d’ingrédient­s naturels, n’autorisent que 5 % de molécules de synthèse, dont la liste est très restrictiv­e

– elle se limite à des agents de conservati­on. Par exemple, les parfums de synthèse, les colorants de synthèse, les parabens, les glycols sont proscrits. Les solaires bio utilisent donc des écrans minéraux (dioxyde de titane, de zinc ou de cérium) en guise de protection contre les UV. Ils agissent comme des miroirs pour les réfléchir, contrairem­ent aux filtres chimiques, qui absorbent l’énergie lumineuse.

Bon à savoir : les écrans minéraux sont parfaiteme­nt tolérés par les peaux sensibles.

COMMENT ÊTRE SÛR QU’ILS SONT EFFICACES ?

Avant d’être mis sur le marché, tous les produits solaires sont testés in vivo. Comment ? Une zone de peau est « irradiée » jusqu’à l’apparition d’une rougeur. Puis une dose précise de crème solaire (2 mg par centimètre carré de peau) est appliquée sur une autre zone avant que celle-ci soit irradiée. C’est ainsi qu’est déterminé le SPF (sun protection factor, « facteur de protection solaire ») : il indique le temps que la peau met à réagir face aux UVB. Un SPF 30 indique donc que votre peau met 30 fois plus de temps à rougir si vous vous exposez, soit 300 minutes si vous rougissez habituelle­ment en 10 minutes. Ce test est obligatoir­e avant toute mise sur le marché, quels que soient la marque et les filtres utilisés. C’est donc un gage d’efficacité et de sécurité.

Bon à savoir : attention, vous devez prendre en compte le fait que dans la vie de tous les jours, vous n’appliquez jamais la quantité de produit utilisée lors des tests. Il faut donc remettre du produit toutes les deux heures et après chaque baignade. QUELLES SONT LES FORMULES RESPECTUEU­SES DES OCÉANS ? Les produits solaires sont souvent pointés du doigt car accusés de faire blanchir les coraux et, à terme, de les tuer. Si les méfaits de certains filtres comme l’oxybenzone et l’octinoxate ont été démontrés (étude publiée en 2015 dans la revue Archives of Environmen­tal Contaminat­ion of Toxicology), ce n’est pas le cas des autres filtres chimiques. En outre, certains écrans minéraux et silicones, non biodégrada­bles, peuvent sédimenter au fond de la mer… et on ne connaît pas leur impact sur les fonds marins. C’est pourquoi de nombreux labos testent désormais leurs formules solaires pour s’assurer qu’elles ne nuisent pas à la faune aquatique. Préférez donc ces formules, qu’elles soient bio ou non, et veillez bien à ce qu’elles soient biodégrada­bles.

LA PROTECTION CAPILLAIRE, C’EST INDISPENSA­BLE ?

Oui, d’autant plus si vos cheveux sont colorés ou décolorés. Sous l’effet de l’humidité, du chlore, des UV, le cheveu brun ou châtain peut virer à l’orange, et le cheveu blond afficher des reflets verts ! La solution : protéger la fibre capillaire avec un soin protecteur ou, à défaut, une huile végétale pure (ou du monoï), qui enrobe la fibre et agit comme un bouclier contre l’humidité. Elle vous préserve au moment des baignades et évite que le cheveu grille sous les UV.

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