Le pavot bleu
D’où vient-il ? Utilisées il y a plus de 6 000 ans par les Sumériens en Mésopotamie, les graines de pavot ont une réputation sulfureuse : en effet de la sève ou latex (et non des graines !) de cette plante, on tire l’opium dont sont issues la morphine et la codéine, aux vertus antalgiques et pychoactives. Toutefois, les graines d’un joli bleu sont exemptes de ces alcaloïdes vraiment toxiques ! Elles sont beaucoup utilisées en Europe de l’est, dans les pains et les pâtisseries, auxquels elles apportent un délicieux goût de noisette. QUELLES SONT SES VERTUS ?
• Si elles sont calmantes et légèrement
analgésiques, ce n’est pas grâce à des alcaloïdes dangereux mais parce que les graines de pavot bleu sont riches en vitamine B1 (qui soutient l’équilibre nerveux) et en lécithine, qui favoriserait la concentration.
COMMENT L’UTILISER ET À QUELLE DOSE ?
• Entières, les graines s’utilisent par petites touches (½ cuil. à 1 cuil. à café par personne) dans du pain, des bagels, des brioches, des cookies, des muffins, ou dans un cake au citron ou à l’orange. Elles sont également délicieuses avec des pommes de terre et de la crème fraîche.
• Son huile (appelée huile d’oeillette) apporte de la vitamine E en bonne quantité, et s’utilise en assaisonnement – son goût est très floral. Elle se déguste plutôt avec des poissons, des crustacés ou des champignons, ou encore sur des salades vertes.
Voir notre recette de cake citron-pavot, p. 47.