La phytoépuration, une alternative écologique et naturelle
Chaque année, les vidanges de fosses septiques représentent plus de 5 millions de litres de gazole : 2.600.000 litres de gazole consommés pour le transport des boues ; 3.260.000 litres de gazole consommés pour les épurer.
Un mode d'assainissement écologique
La phytoépuration est une alternative à la fois écologique, esthétique et durable, aux systèmes d'ANC classiques. Elle fait appel aux bactéries présentes dans les systèmes racinaires des plantes pour épurer l'eau. Avec une filière par phytoépuration, il n'y a aucune consommation de gazole… puisque les matières sont compostées à la source, sur le filtre planté de roseaux, pour générer du terreau. Une enquête a été menée à l'échelle nationale pour suivre et mesurer l'efficacité des différents systèmes d'assainissement non-collectif*. Les résultats, rendus publics le 13 septembre 2017, indiquent notamment que la filière «végétaux» est l'un des 3 dispositifs les mieux classés simultanément en terme de qualité des eaux usées traitées et de la fréquence d'entretien « curatif ». Aquatiris conçoit et réalise des dispositifs de phytoépuration pour l'habitat groupé, l'hébergement touristique, le petit collectif ainsi que pour tout type d'effluent biodégradable (effluents agri/agroalimentaires, industriels…).
» Pourquoi choisir les Jardins d'Assainissement® ?
Les Jardins d'Assainissement® ont démontré une excellente qualité de rejet, ils contribuent à la transition énergétique, en supprimant les matières de vidange à traiter (transport et traitement des boues). Les déchets sont valorisés sur la parcelle.
C'est un système qui rejette peu de CO2, grâce au compostage long qui stabilise les matières.
Les Jardins d'Assainissement® ne rejettent pas de gaz de fermentation, dont les effets de serre sont importants. Des gaz comme le méthane CH4 (dont le PRG, pouvoir de réchauffement global, est 23 fois plus élevé que celui du C02). Ils ne rejettent pas non plus de protoxyde d'azote N20 (dont le PRG est 298 fois plus élevé que celui du CO2).
Ils consomment peu de sable, dont la ressource se raréfie : 1m3 contre 17 pour un filtre à sable de même capacité. Grâce à l'évapotranspiration, les Jardins d'Assainissement® limitent leur impact sur la ressource en eau, en période d'étiage : cours d'eau, nappes, zones sensibles, baignades… Ils accumulent la matière organique, et piègent le carbone dans le sol, allant ainsi dans le sens des conventions internationales sur le climat et la désertification.
A partir d'un filtre minéral, il y a constitution d'un vrai sol, riche de biodiversité. Les Jardins d'Assainissement® ne comportent aucune zone d'eau stagnante, ce qui prévient des problèmes sanitaires liés aux moustiques, et notamment aux moustiques tigres, contrairement à d'autres systèmes d'ANC comprenant une fosse.
Ils ne nécessitent pas d'électricité ni de consommable pour traiter les eaux usées. Toutefois, comme le souligne le Ministère de l'Écologie, « le fonctionnement d'un dispositif ne consommant pas d'énergie peut parfois nécessiter, en amont, la pose d'une pompe de relevage en raison notamment de la topographie des lieux. »
Ce sont des dispositifs non-enterrés, permettant des contrôles faciles et rapides (SPANC), et une intervention possible à tout moment si besoin.
» Comment ça marche ?
Les eaux usées traversent un massif de gravillons, sables et de racines de plantes, qui offrent un milieu de vie idéal à une multitude de micro-organismes. Ceux-ci vont se nourrir de nos déchets, plus ils sont nombreux, plus ils mangent et donc moins il en reste dans les eaux usées. Le prétraitement se fait soit dans un lit vertical planté de roseaux.
Il faut ensuite prévoir un bassin à écoulement horizontal planté d'espèces végétales capables d'absorber les charges polluantes, suivi d'une mare ou d'un fossé planté d'espèces semi-aquatiques ou ornementales gourmandes.
Les dépôts accumulés en surface du filtre vertical sont enlevés lorsque leur épaisseur atteint 10 cm. Ils sont alors à l'état de terreau composté.