Dehors/dedans
l’orientation de la maison et à son exposition. Au nord, mieux vaut privilégier de petites ouvertures pour une atmosphère cosy, tandis qu’au sud et au sud-ouest, on privilégiera de grandes ouvertures. Pour éviter les surchauffes de l’été et les déperditions d’énergie en hiver, Thomas Notredame conseille de veiller à la qualité des matériaux choisis. Les vitrages avec films solaires ou gaz spécifiques intégrés, voire les triples vitrages, représentent certes un budget mais ont un vrai impact sur le bien-être au quotidien et sur les factures d’énergie. « C’est particulièrement important dans les combles », remarque-t-il. Son astuce «green»: planter des arbres à feuillage caduque, dont la touffeur va diminuer le rayonnement du soleil sur les baies vitrées en été, et qui, dénudés l’hiver, laisseront passer au maximum la lumière. « Il est intéressant de repenser le rapport à l’extérieur », renchérit Guillaume Anrys. Quitte à retravailler les volumes d’une toiture pour que les fenêtres ou lucarnes offrent une vue vers l’horizon plutôt que sur le ciel. Il ne faut pas hésiter à « cadrer » la vue, tant pour l’esthétique que pour veiller à l’intimité, en plaçant des parties vitrées en hauteur par exemple. Cette dernière notion doit être prise en compte à l’intérieur aussi. « Tout l’intérêt de l’aménagement intérieur est de faire profiter l’ensemble de la maison de l’apport de lumière. Pour cela, il faut décloisonner, mais sans perdre en intimité », affirme l’architecte. Idéales, les verrières intérieures d’atelier ont le vent en poupe. « Pensez aussi à celles en bois inspirées des maisons anciennes, ou en verre armé ou opalescent, très intéressantes pour une salle de bains, une chambre », poursuit-il. Même travail sur les différents niveaux de la maison. « Il faut ouvrir au maximum, jouer sur des doubles hauteurs », décrit Thomas Notredame. Enfin, même dans une pièce de vie traversée par la lumière naturelle,
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