Le Brandebourg en quête d’une nouvelle image
Le Brandebourg, Land de tradition agricole et industrielle, est encore bien souvent associé à un désert entourant Berlin, la capitale branchée et trépidante. Beaucoup de clichés et de stéreotypes collent à cette région à l’extrême est du pays, comme le symbolise le texte de la chanson pathétique de Rainald Grebe « Je me sens si vide, je me sens Brandebourg », décrivant la vie des provinciaux malheureux et ivres terminant leur route contre un platane.
Mais ce vaste Land qui s’étend jusqu’à la Pologne et qui ne compte, avec Potsdam et Cottbus, que deux « grandes » villes, a également ses atouts qui attirent de plus en plus de monde. Notamment des Berlinois qui y ont acheté des maisons pour une bouchée de pain ou qui y viennent pour faire une pause dans la nature et dans le calme absolu. On remarque que les artistes, les gastronomes et les rêveurs sont de plus en plus nombreux à se laisser séduire par les plaines de l’Uckermark et par la Fôret de la Spree. Mais la région du Brandebourg accueille également des investisseurs de gros calibre, comme Elon Musk, qui va y produire des voitures électriques Tesla à partir de 2021. Dans ce numéro de Vocable qui met le Brandebourg à l’honneur, nous vous emmenons à Havelsee, à deux heures de voiture de Berlin, où l’ancienne citadine Juliane Beer a transfomé une église en lieu d’hérbergement et de co-working. Vous découvrirez également l’ancien aéroport de Rangsdorf qui pourrait devenir le «13ème arrondissement de Berlin».
Bonne lecture
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