Coup de pouce
Au début, il s’agissait simplement d’un endroit où retrouver ses amis, ou éventuellement faire connaissance avec un(e) étudiant(e) aperçu(e) à l’autre bout du campus. Ce site était d’ailleurs réservé aux étudiants américains de quelques universités triées sur le volet. Rapidement, les règles d’inscription (gratuite, et ça le restera toujours) ont été assouplies aussi bien géographiquement que démographiquement pour inclure un maximum de personnes. Et cela a marché. Des jeux sont apparus. Des vidéos ont commencé à tourner. Des invitations sont parties dans tous les sens… et aujourd’hui, Facebook est devenu une plaque incontournable de la vie sociale.
Il existe autant de manières de l’employer que de « membres ». Applications, site, messagerie, vidéoconférences, reportages… l’entreprise fondée, entre autres, par Mark Zuckerberg (aujourd’hui 33 ans), connaît toujours une croissance phénoménale. On parle de « fake news » s’y répandant plus vite que la poudre, de crimes visibles en direct, d’images choquantes, de propos diffamants… et comme le dit l’oncle Ben à son neveu Spiderman : « Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités ». Quelle charte éthique cette entreprise (privée, il faut le rappeler) entend-elle mettre en oeuvre pour, à la fois rester un espace de liberté et d’échanges démocratiques, et servir ses propres intérêts sans mettre en danger ses utilisateurs ?