WORK & STUDY : APPRENDRE L’ANGLAIS EN TRAVAILLANT
Vous avez besoin d’améliorer votre niveau d’anglais mais pas forcément les fonds pour partir à l’étranger ? Travailler quelques mois sur place peut vous permettre de concilier apprentissage et petit budget !
AVANT LE DÉPART
Pour faire de votre séjour une réussite, il faut avant tout bien choisir son programme et sa destination. A ce titre, les agences spécialisées en jobs à l’étranger proposent, moyennant des frais de placement, pléthore de formules. La plus courante reste sans conteste le job dans les secteurs de l'hôtellerie et de la restauration, principalement au Royaume-Uni sur une période minimum de 4 mois. « Les jobs vont de plongeur à manager, en passant par portier ou encore réceptionniste », précise Marie Yague d’Europratice, une agence qui possède un large réseau d’établissements partenaires au RoyaumeUni mais aussi en Irlande. « Nous travaillons avec des hôtels Accor, Hilton, Marriott comme avec des établissements plus petits et familiaux. L’avantage d’un grand groupe est la possibilité d’évolution dans le travail, au fur et à mesure des progrès en langue ». Vous l’aurez compris : plus le niveau d'anglais est bon, plus le poste est intéressant. L’autre option très en vogue pour ceux qui veulent mettre la main à la pâte : Le programme vacancestravail (PVT) qui permet de travailler et de résider dans un pays pendant une année complète. Les destinations privilégiées restent le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Si vous avez entre 18 ans et la trentaine et que l’aventure façon road trip vous séduit, la formule est faite pour vous ! Prévoyez néanmoins un petit pécule pour votre arrivée. Si vos ressources le permettent, sachez que de nombreuses agences proposent également de partir en volontariat international. A titre d’exemple, le CEI (Centre d'Echanges Internationaux) propose les séjours « Protection des tortues de mer » au Sri Lanka, « Sanctuaire des éléphants » en Thaïlande ou encore « Développement durable » en Inde. Enfin, pour acquérir une expérience professionnelle dans le cadre de vos études, le stage en entreprise est une bonne solution pour concilier apprentissage de l’anglais et expérience dans votre futur secteur d’activité. Marketing, commerce, finance, logistique avec Easylangues ou encore dans le secteur de la mode ou au sein de l’ONU à New York avec EF… Il y en aura pour tous les goûts, à condition de témoigner d’un bon niveau de langue.
DO:
Faire le point sur ses attentes, selon sa personnalité. Passer par une agence pour plus de tranquillité.
SUR PLACE
Le salaire dans le secteur de la restauration ou de l’hôtellerie, varie en fonction de l’âge. Comptez néanmoins entre 1100 et 1400 euros par mois… De quoi rentabiliser son séjour sans non plus faire des folies. Si vous partez dans le cadre d’un stage, sachez que les entreprises versent rarement des indemnités. Aussi, est-il utile de connaître certains programmes de financement. Si vous avez la chance d’être breton et d’avoir entre 18 et 30 ans, la Bourse Bretagne PELICAN pren-
dra en charge à 100 % une formation linguistique de deux semaines à Dinard, un mois d'hébergement et le placement garanti de six mois minimum en entreprise à Londres. Pour les autres, l’aide à la mobilité internationale (bourse CROUS) s'adresse aux étudiants boursiers de moins de 28 ans, effectuant, dans le cadre de leurs études supérieures, entre deux et neuf mois consécutifs d'études ou stage à l'étranger. L'aide prend en compte la durée du séjour et les spécificités du pays d'accueil. Des aides de certains Conseils Généraux et/ou Régionaux existent également. Et l’hébergement ? Si vous n’êtes pas logé par votre employeur, la colocation est à la fois le plus simple et le plus économique (entre 50 et 150 livres par semaine au RoyaumeUni).
DO:
Se préparer à l’expérience de l’inconnu, être persévérant et s’adapter.
DON’T…:
Rester dans son coin au risque de s’isoler.
DON’T…:
Faire l’impasse sur les cours dès son arrivée. Cela pourrait vous fermer des portes côté professionnel et vous isoler.