Bienvenue en 2049
En 1982, lorsque Blade Runner est sorti aux EtatsUnis, les critiques étaient plutôt mitigées. Mais le magazine The New Yorker évoquait déjà un « film de science-fiction visionnaire qui a sa place dans l’histoire ». C’est finalement ce que le temps aura retenu. Révolutionnaire pour l’époque, à la croisée du film policier et du film de science-fiction, l’esthétique de Blade Runner a inspiré toute une génération de cinéphiles et de cinéastes.
Le film de Ridley Scott donne à voir un Los Angeles futuriste, plongé dans une pluie et une nuit constantes, avec les néons publicitaires pour seule lumière. Nous sommes en 2019, dans un monde où des androïdes ont été mis au service des hommes. On les appelle les « réplicants ». Lorsque ceux-ci se rebellent contre leur condition, une unité spéciale, les « Blade Runners », sont chargés de les éliminer. Un conte d’anticipation étrange et fascinant, avec en filigrane une question philosophique et morale : qu’est-ce qui définit un être « humain » ?
Plus de 30 ans après le premier film, Blade Runner 2049 raconte la suite de l’histoire. Pour le plus grand bonheur des fans, Harrison Ford reprend le rôle du policier Rick Deckard, un ancien chasseur de réplicants. Cette fois, c’est un certain « K » (Ryan Gosling) qui lui demande de reprendre du service…
Blade Runner 2049, réalisé par Denis Villeneuve. Au cinéma à partir du 4 octobre.