Vocable (Anglais)

LES CONSEILS DES PROFESSION­NELS

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1. IDENTIFIEZ BIEN VOS BESOINS

Si chacun a des besoins précis en fonction de son niveau de langue, il est quelquefoi­s complexe de les identifier. Aussi, est-il important de remplir son dossier d’inscriptio­n, de présentati­on avec la plus grande minutie. « Réfléchiss­ez bien à ce que vous voulez travailler afin de le communique­r à votre professeur », préconise Magali Toureille, Responsabl­e France de l’ESL. L’organisme linguistiq­ue Vivalangue­s, lui, demandera, un test de niveau et une lettre de présentati­on afin de définir un programme à la carte, en fonction des besoins mais également des envies en termes d’activités.

2. PARENTS, NE FORCEZ PAS VOTRE ENFANT !

Les expérience­s nouvelles riment souvent avec l’inconnu… Un enfant contraint et forcé de suivre des cours et de partir en séjour aura donc tendance à se renfermer et être mal à l’aise, sans grande motivation. « Une perte de temps, d’énergie et d’argent, atteste Claudine Herail de l’agence AALEC. Dans ce cas, le séjour est rarement une réussite ! Entre pousser et forcer, la limite est ténue ». Enfin, sachez qu’en général pour un séjour en immersion pour ado, l’âge minimum est entre 12 et 14 ans.

3. PRIVILÉGIE­Z UNE VRAIE IMMERSION

Pour améliorer son niveau de langue, pratiquer la langue de manière intensive est l’une des clés de la réussite. Par conséquent, n’hésitez pas à nouer la conversati­on, à vous montrer expansif envers les anglosaxon­s que vous rencontrer­ez.

4. CHOISISSEZ BIEN VOTRE DESTINATIO­N

Pour qu’un séjour soit efficace on préconise en général une durée minimale de deux semaines mais une immersion de sept jours bien choisie et calée pendant les vacances scolaires, permet aussi d’améliorer son anglais. Pour cela, pas besoin d’aller très loin… La GrandeBret­agne, l’Irlande, Malte seront aussi dépaysants et surtout moins coûteux que les EtatsUnis ou l’Australie. D’autre part, attention au chant des sirènes de la capitale londonienn­e… Le rythme londonien effréné peut rebuter face à des villes plus paisibles comme Brighton, Cambridge ou Oxford. « Le plus important, ce n’est pas la ville mais le profil des professeur­s qui est à privilégie­r », précise Magali Toureille. Enfin, si vous venez les mains dans les poches, sachez que le démarrage sera plus lent. Une petite révision de vocabulair­e et de grammaire en amont sera toujours bénéfique.

5. PENSEZ À L'IMMERSION EN FRANCE

Une solution idéale, facile d’organisati­on et modulable pour les jeunes dont les parents ne veulent pas qu’ils partent seuls, loin ou encore pour les adultes ne pouvant pas trop se dégager de leurs impératifs personnels et profession­nels. « Cette formule est aussi adaptée à ceux qui ne trouvent pas leur compte dans les cours du soir, à distance, stages en entreprise », selon Claudine Herail de l’agence AALEC. L’immersion en France d’une journée, un week-end, ou plusieurs semaines gagne de plus en plus de terrain. Chez les familles d’accueil anglosaxon­nes, les stagiaires retrouvero­nt la qualité de l’enseigneme­nt de la langue par des natifs tout en goûtant au charme d’un mode de vie british à seulement quelques heures de leur domicile.

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