Faire moins pour vivre mieux ?
Ces derniers mois, la presse ne cesse de relater les myriades de petits changements que le coronavirus a distillés dans notre quotidien : statistiquement, nous mangeons différemment, dormons moins bien et avons adopté le sport. Nous lisons plus et sortons moins au cinéma. Si nos rencontres se raréfient, nous passons apparemment plus de temps en famille. Une tendance globale semble également se dégager de ces nouveaux modes de vie : une volonté de lever un peu le pied, de retourner aux sources et de vivre mieux en vivant plus lentement. Dans ce numéro nous vous proposons d’explorer la manière dont ce ralentissement impacte nos modes de vies – ainsi que celui des Britanniques et des Américains. Ralentir un peu, consommer moins serait également un bon moyen de faire un geste pour la planète. Ces dernières semaines, aux États-Unis, les appels à trouver une solution à l’urgence climatique se sont multipliés après l’apparition des très importants feux de forêts sur la côte Ouest. Dans les pages Enjeux de ce numéro, nous étudions le pourquoi de ce phénomène et la manière dont les Américains l’ont perçu sur le terrain. Enfin, un autre moyen de mener une vie plus sereine serait de passer un peu moins de temps devant nos écrans. Dans nos pages Découverte, nous évoquons un phénomène aujourd’hui bien connu : le trop plein d’information et ses conséquences sur le cerveau. Nous aurions visiblement tout intérêt à nous déconnecter de nos écrans pour nous reconnecter avec la réalité...