"Pardon my French "
Dans les pays anglo-saxons, l’expression « pardon my French » est souvent utilisée pour s’excuser après avoir malencontreusement – ou non – prononcé un gros mot. Anecdotique, elle résume cependant bien l’attitude des anglophones à notre égard : nous les fascinons au point d'être invités au sein de la langue de Shakespeare, mais nous nous y retrouvons dépeints comme des sortes de rustres peu délicats. Car si les Anglais et les Américains admirent la sophistication et la finesse de la culture française, ils sont tout autant déconcertés par notre fameux « franc-parler » et nos opinions tranchées. Comment ce paradoxe se traduit-il en politique ? Découvrez dans notre dossier de Une la manière dont nos voisins semblent adorer nous détester... A l’heure où nous bouclons, les États-Unis se relèvent difficilement de l’assaut du 6 Janvier au Capitole. Plus que jamais, disent les politiques, la priorité est de réunifier un pays dont le mécontentement vient à présent menacer la démocratie. Si le challenge est de taille pour Joe Biden, le Parti républicain doit quant à lui, régler une question épineuse : que faire du Trumpisme ? Renié par beaucoup de ses fidèles, ses idées ne peuvent cependant être totalement mises à l’écart après le résultat des élections de novembre dernier. Analyse de « l’après » dans notre rubrique Enjeux. Enfin, nous terminons notre tour du monde par une escapade au sein de la nature sauvage des Highlands, en Écosse. Alors que le Royaume-Uni lance son « Green New Deal », le pays fait face à un débat écologique : faut-il laisser l’écosystème écossais se rétablir de lui-même, ou bien doit-on le « restaurer » ? Rendez-vous dans notre section Découverte pour envisager les différentes solutions. Bonne lecture !