Tous sur les gradins !
Du 14 juin au 15 juillet, tout le monde dribblera, lobera, feintera, taclera, marquera et retiendra son souffle pendant les prolongations, les footeux certes mais aussi ceux qui ne le sont pas... Et l’on cherchera à repérer sur la carte de la Russie : Sotchi, Ekaterinbourg, Saransk, parmi les 12 villes hôtes de cette 21ième édition de la Coupe du Monde. Les aficionados évoqueront l’astre argentin Messi dont le jeu spectaculaire a même inspiré le néologisme « inmessionante ». L’équipe albiceste gagnera-t-elle, grâce à lui, sa troisième étoile après son sacre de 1986 ? A moins que l’une des principales équipes favorites, La Roja, menée par son capitaine Sergio Ramos ne mène la danse ? La Colombie, quant à elle, espère rééditer son beau Mondial de 2014 grâce au très charismatique James Rodriguez tandis que le Pérou qui n’avait plus joué depuis 1982 prendra le terrain avec un puissant désir de revanche. Sans joueur vedette, le Panama vivra sa première coupe du monde avec l’enthousiasme collé aux crampons. Cependant la terre ne tournera pas qu’autour du ballon rond pendant cette quinzaine car des changements politiques importants se joueront tant en Espagne qu’en Amérique latine. Outre Pyrénées, le nouveau chef du gouvernement, le socialiste Pedro Sánchez devra se démarquer astucieusement pour rétablir le dialogue avec la Catalogne. De l’autre côté de l’Atlantique, le 1er juillet les élections présidentielles mexicaines devraient porter au pouvoir Manuel López Obrador tandis qu’en Colombie la succession de José Manuel Santos se disputera entre l’uribiste Ivan Duque et à sa gauche Gustavo Petro. Et ce, sans prolongations !