MATERNAL CHE, UNE VIE RÉVOLUTIONNAIRE CINESPAÑA LES MUSIQUES DE PICASSO
A Buenos Aires, El Hogar accueille de jeunes mères adolescentes malmenées par la vie comme Luciana et Fatima, toutes deux âgées de 17 ans. Paola, jeune Italienne arrive dans le couvent pour terminer sa formation de religieuse. Sa jeunesse et son empathie contrastent avec la froideur apparente des autres religieuses. Très vite la jeune femme instaure une relation privilégiée avec la fille de Luciana. Même s’il s’agit d’une fiction, ce premier long métrage semble s’inscrire dans la tradition du documentaire, en mettant en parallèle deux communautés de femmes face à la maternité : les religieuses, qui n’auront jamais d’enfants, et celle des adolescentes confrontées trop tôt à la responsabilité d’être mère. Comment naît l’attachement maternel et filial ? Jusqu’où une personne extérieure peut-elle s’impliquer face à un enfant en mal d’amour ? Telles sont les questions soulevées par ce premier long métrage délicat. De Maura Delpero avec Lidiya Liberman, Renata Palminiello, Denise Carrizo Le 7 octobre
En 1997, Jon Lee Anderson, journaliste au New Yorker spécialiste de l’Amérique latine a publié une biographie du Che Guevara. Fruit d’un travail de recherche monumental, avec accès aux archives de la veuve du Che, cette biographie est devenue une référence pour décrypter la personnalité aussi fascinante que complexe du célèbre révolutionnaire argentin mort à 39 ans. Elle est aujourd’hui adaptée en roman graphique par le dessinateur de presse mexicain José Hernández. On est tout de suite happé par l’univers graphique très cinématographique de cette bande-dessinée. Les dessins au crayon colorisés à la palette graphique adoptent des tons sourds, qui épousent les doutes intérieurs d’Ernesto Guevara. De Jon Lee Anderson et José Hernández. 432 pages. (Ed. La librairie Vuibert) - 25,50€ - Le 13 octobre
Tout au long de sa vie d’artiste, Picasso a peuplé ses oeuvres de guitares, de mandolines, de flûtes et de bien d’autres instruments de musique. Il a été l’ami de nombreux musiciens et compositeurs, tels que Satie, Stravinski ou Falla et travaillé en étroite collaboration avec les Ballets russes. Alors que la musique a pris une place considérable dans son oeuvre, le peintre de Malaga a souvent affirmé avec provocation qu’il n’aimait pas la musique. Cette exposition explore ce paradoxe à travers différentes facettes de sa personnalité et de son oeuvre : son goût pour la musique populaire et traditionnelle espagnole, le cirque, l’attrait pour le volume des instruments de musique dans sa période cubiste… Jusqu’au 3 janvier 2021 Espace d’exposition de la Philarmonie Du mardi au jeudi : 11h00 – 18h00 / du vendredi au dimanche : 11h00 – 20h00 Cité de la musique-Philarmonie de Paris - 221, Avenue Jean Jaurès 75019 Paris
Le festival du cinéma espagnol de Toulouse célèbre sa 25ième édition avec en ouverture le film d’animation Josep et en clôture la projection en avant-première du nouveau film de Fernando Trueba, El olvido que seremos. Outre les habituelles compétitions-fictions, documentaires, nouveaux cinéastes- le festival met à l’honneur les films espagnols des années 60-80 avec le cycle Pánico pop. Subversion en Espagne des yéyés à la movida. Egalement au menu de cette édition, un zoom sur le cinéma basque et une rencontre avec le cinéaste et écrivain David Trueba. Du 2 au 11 octobre Plus d’infos sur www.cinespagnol.com