Raquel Zimmermann
Sa avec Vogue Paris a commencé LOVE il y STORY a près de quinze ans… Sans doute parce qu’elle est de ces beautés classiques, mais Et racées, parce qu’elle dont on interprète ne se lasse les pas. personnages de ses shootings mode comme une actrice – ce qu’
Qu’est- ce qui vous a donné l’idée de faire ce métier ? Rien de plus banal : j’étais au collège et mes copines m’ont suggéré d’essayer… Un modèle ? Naomi Campbell, qui m’a toujours influencée. Quel était votre rapport à la mode avant de travailler comme mannequin ? Je ne connaissais rien aux grandes marques, mais j’ai toujours aimé m’habiller, me looker un peu. Je me souviens d’avoir demandé à ma mère de me coudre un pantalon pattes- d’eph et un gilet pour mon dixième anniversaire. Quelle est la photo qui vous a lancée ? La couverture du numéro de septembre 2000 de Vogue Italie, shootée par Steven Meisel. Votre première apparition dans Vogue Paris ? C’était une photo de groupe signée Mario Testino, au début des années 2000. Parmi toutes les photos que vous avez faites pour Vogue Paris, y en a-t-il auxquelles vous êtes particulièrement attachée ? J’adore une séance d’esprit punk que nous avons faite à Londres, en 2010, avec David Sims. J’aime aussi une série haute couture shootée à Paris par Mario Testino, en 2009, devant des murs entièrement recouverts de graffitis. Et puis, il y a ce shooting encore plus ancien (2006, pour être précise) pour lequel nous sommes partis en Égypte avec Mikael Jansson et où j’apparais comme une motarde perdue dans le désert. Ça a été l’un des meilleurs moments de ma carrière. Votre secret pour durer ? Rester déterminée et ne pas m’économiser. Est- ce que votre attitude sur les plateaux a évolué, au fil des années ? Disons que j’ai appris à ne prendre aucun commentaire sur les photos personnellement. Et que j’ai de plus en plus d’assurance pour ce qui est de jouer les caméléons et me fondre dans le personnage qu’on me demande d’incarner…