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SUR LE FIL

Adopté aussi bien par le clan Kardashian que par les soeurs Hemingway, est le nouveau label She des Made it-girls Me des sables. Une ligne de swimwear monomaniaq­ue, 100% crochet, pilotée par l’Australien­ne Chloé Dunlop autour d’une envie : celle de réconc

- Par Eugénie Trochu

She Made Me est le nouveau label des it-girls des sables. Une ligne de swimwear monomaniaq­ue, 100% crochet, pilotée par l’Australien­ne Chloé Dunlop autour d’une envie : celle de réconcilie­r luxe et éthique.

stephanie gilmore, layne beachley… On a tous en tête une image de l’allure made in Australia, entre surf et combinaiso­ns techniques fluo. Avec She Made Me, Chloé Dunlop contourne les clichés. Le crochet, son point fort, joue sur toutes les gammes et incarne une mode intemporel­le, joli jeu monostyle sur les plages d’été. Maillot une pièce, bikini ou robe de plage, la marque s’articule depuis ses débuts autour de cette obsession. Premier modèle ? Un ensemble deux pièces crocheté à la main par sa grand-mère. «J’aime son authentici­té, son élégance qui tient de l’attitude et non de la tendance.»

Chloé Dunlop, 29 ans, connaît le monde du swimwear sur le bout des doigts. Pendant sept ans, elle a été styliste pour des marques de maillots de bain australien­nes. Choquée par les inégalités envers les femmes (conditions de travail, salaires…) qu’elle constate dans les pays ateliers, elle lance à Bali sa ligne de maillots éthiques avec la volonté de «connecter l’âme et la matière». Comprendre créer du vrai, sur le plan de la mode comme sur le plan humain. Pilier de sa stratégie ? Recourir à des fournisseu­rs indiens qui participen­t à un programme d’aide aux femmes en difficulté. Une fois formées à la création, ces femmes défavorisé­es de l’Inde rurale sont la colonne vertébrale de sa marque. D’où le nom She Made Me, se traduisant littéralem­ent en français par «elle m’a fait».

Au nombre de ses inspiratio­ns, l’Inde et ses couleurs. Mais pas uniquement. Sur son moodboard, s’éparpillen­t en vrac des images de l’Australie et de l’océan Indien, terre et mer natales, des clichés de Portinatx à Ibiza, Cabo Polonio en Uruguay ou encore les photos de Francis Giacobetti à Paradise Island aux Bahamas pour le calendrier Pirelli, circa 1970… Ici, pas de cahier de tendances, la mode de Chloé Dunlop surfe sur une bohème pétillante vécue au fil de voyages et infusée de clins d’oeil seventies, sa décennie fétiche. Romantique­s et solaires, ces maillots laissent passer l’air et la lumière comme une envie d’indolence et d’insoucianc­e sur peau tiède. Assurément le must estival d’une douceur de vivre s’accordant au tempo d’une paresse dorée…

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