Francine Prose :
Peggy Guggenheim. Le choc de la modernité (Tallandier). Riche héritière, prêtresse de l’art moderne, collectionneuse au goût sûr qui épousa Max Ernst et lança Jackson Pollock, Peggy Guggenheim (1898-1979) vue par Francine Prose – une pro de la biographie – devient une femme touchante, jugée souvent disgracieuse par les autres, se trouvant laide elle-même, usée par ses amours malheureuses. Francine Prose se base sur les écrits de son sujet et de ceux qui la côtoyèrent et racontèrent leur vie pour tracer le portrait d’une génération aux moeurs sexuelles aussi libres que l’art qu’elle réinvente, meurtrie par la guerre. De New York à Paris en passant par Venise, on revisite toutes les étapes de plusieurs avant-gardes côté coulisses pour découvrir ce qui se jouait et se déjouait en matière de sentiments et de déceptions humaines derrière l’histoire de l’art. (Traduit de l’américain par Olivier Lebleu.)