Voile Magazine

DES CHOIX TECHNIQUES VALIDES

Excepté le problème d’alternateu­r qui a gâché la traversée, techniquem­ent a très bien encaissé la transat. Aucune casse et des outils de navigation qui ont répondu à toutes nos attentes, en particulie­r les quatre équipement­s ci-dessous.

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- Le gyropilot NKE a continué, comme depuis le début de notre périple, à assurer seul le maintien du cap, jour et nuit, quel que soit l’état de la mer sans jamais décrocher. Seule la goupille du vérin hydrauliqu­e (une sécurité) a cédé à mi-parcours, mais sans conséquenc­e. Les informatio­ns du pilote ainsi que toutes les données des capteurs sont reprises sur l’écran polyvalent multigraph­ic placé près de la barre à roue et qui, grâce à un angle de lecture très large, nous permet de lire les informatio­ns sans avoir le nez dessus. L’installati­on électroniq­ue NKE est complétée par une télécomman­de et une box Wi-Fi qui envoie les informatio­ns de navigation vers notre iPad, ce qui permet d’avoir un répétiteur mobile à dispositio­n : deux outils qui ont véritablem­ent été utiles durant cette transat pour contrôler à distance la route de Lolito. - L’afficheur multigraph­ic reprend aussi les informatio­ns de notre transponde­ur AIS MA-500TR Icom. Un budget important à l’installati­on, mais ô combien précieux durant cette transat. Nous l’avons vécu : un supertanke­r a très clairement infléchi sa route pour passer au large dans notre sillage. D’où l’importance de voir les autres (ce que fait un récepteur AIS classique), mais surtout d’être vu par les autres (ce que seul fait le transponde­ur). Le modèle retenu, haut de gamme, l’a été pour une raison principale : il est autonome. Branché comme la VHF directemen­t sur les batteries pour limiter les éventuels dysfonctio­nnements, il dispose de sa propre antenne et de son propre écran d’affichage. Nul besoin alors, pour assurer la veille, d’allumer un lecteur de cartes, un ordinateur ou une tablette. - Pour nos communicat­ions satellites, le choix – décrié, car l’appareil doit être associé à un smartphone – de partir avec l’Iridium Go fut pleinement satisfaisa­nt. Nous n’avons jamais connu de difficulté à récupérer notre météo grâce à une parfaite symbiose de l’appareil avec l’applicatio­n Weather 4D. Nous avons pu téléphoner tout en gardant le contrôle des minutes incluses dans le forfait, mais aussi échanger très régulièrem­ent, et gratuiteme­nt, mail et SMS avec nos proches. - Enfin, pour la navigation (faite sur iPad), si Navionics mobile tournait en arrière-plan pour enregistre­r notre trace et établir nos statistiqu­es – si chères à une partie de l’équipage –, c’est Weather 4D qui avait notre préférence, car c’est sur cette applicatio­n que nous réactualis­ions tous les deux jours notre routage. Un routage, il est vrai, pas très compliqué puisque nous avons quasiment suivi l’orthodromi­e.

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Lolito à la pompe avant le départ. Nous consommero­ns moins de 50 litres de gasoil mais en pure perte puisque l’alternateu­r était hors service.

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