QUELLE SURVIE POUR QUEL PROGRAMME ?
L’obligation d’un radeau de survie dépend de votre programme de navigation. Si vous vous aventurez au-delà de 6 milles d’un abri, un radeau de survie est obligatoire. Mais pour cette navigation « semi-hauturière », à savoir de 6 à 60 milles d’un abri, un radeau côtier (type II) suffit aux yeux des autorités. Il est plus léger, légèrement moins cher mais aussi moins équipé. Au-delà de 60 milles, s’équiper d’un radeau hauturier (type I) est obligatoire. Il est conçu pour des conditions plus rudes avec un arceau autogonflant, une échelle plus longue avec rampe d’accès. Il est disponible en deux versions. Le groupe A est conçu pour se gonfler dans des températures allant de - 15 à + 65°avec un plancher à isolation thermique, le groupe B est prévu pour se gonfler à des températures allant de 0 à 65°. Enfin, ce type de radeau peut être armé pour plus ou 24 heures, le temps estimé pour que les secours arrivent. Quelle est la différence ? Des rations d’eau et de nourriture prévues pour tenir au-delà de 24 heures. Dans tous les cas, que vous choisissiez un type I ou II, il semble indispensable de prévoir un grab bag où glisser de la nourriture, de l’eau, une VHF, des médicaments, des vêtements de rechange… Qu’importe le support – sac ou bidon –, il doit être étanche et stocké dans un endroit accessible et connu de tout l’équipage. Mais revenons à nos radeaux. Ils sont proposés en sac ou en container. Ces derniers protègent davantage les survies et peuvent rester à poste. Les sacs sont plus faciles à manipuler et à stocker dans les coffres mais ils restent plus fragiles, soumis à l’humidité. En dehors des révisions réglementaires tous les trois ans, il n’y a pas d’entretien à effectuer. Evitez simplement de le stocker à un endroit où il y a du passage, où l’on risque de marcher dessus. Si vous hivernez votre bateau, vous pouvez débarquer votre radeau dans un endroit sec, genre abri de jardin. Sinon, pas d’inquiétude, c’est un produit prévu pour rester à poste.