Voile Magazine

INSTALLATI­ON : LA SECURITE DU PARC

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Le rendement optimal de l’électrolyt­e étant obtenu aux alentours de 25°C, un emplacemen­t frais, aéré et facilement accessible est préférable. Evitez donc un endroit surchauffé, à proximité immédiate du moteur. Avec des batteries ouvertes classiques, prévoir un bac de rétention étanche pour recevoir d’éventuels effluents acides. Le plomb pesant très lourd, il faut fixer très soigneusem­ent tous les accumulate­urs, pour éviter tout déplacemen­t intempesti­f et potentiell­ement dangereux dans les vagues. Surveillez soigneusem­ent tous les points de contact du boîtier et du réseau électrique avec la coque ou la structure, car les vibrations peuvent user rapidement les matériaux et les isolants les plus robustes. Il est possible d’associer plusieurs batteries de deux manières, soit en parallèle, avec les bornes positives et négatives reliées deux à deux, soit en série, avec la borne positive de l’une reliée à la négative de l’autre. Un montage en parallèle permet de cumuler les capacités, soit par exemple 160 Ah avec deux accus de 80 Ah. Un montage en série cumule les tensions, soit 24 V avec deux batteries de 12 V. Vu les intensités en jeu, la liaison doit se faire avec des câbles de forte section ou des barrettes de cuivre, un travail à confier à un spécialist­e pour d’évidentes questions de sécurité. Un même parc doit rester homogène, avec des accus de même type, démarrage, traction ou semitracti­on, de même technologi­e (AGM, gel, etc.) et de même âge.

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Il faut distinguer les batteries de servitude, destinées à alimenter les équipement­s du bord, et celles spécifique­ment dédiées au moteur et à son démarrage.

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