Voile Magazine

Vu du ciel : Concarneau

Concarneau fait partie des ports qui ont souffert du déclin de la pêche, si bien qu’une partie du port de pêche, derrière la cité fortifiée, a été cédé à la plaisance.

- Texte : Cécile Hoynant. Photos : François Van Malleghem.

L’ACCES A CONCARNEAU

n’est pas très compliqué, mais il faut quand même faire attention et prendre le chenal au sérieux. Il commence par une porte étroite, celle comprise entre Lué Vras (rouge) et Le Cochon (verte). Ensuite, on suit ce côté vert jusqu’à l’entrée du bassin, signalé de nuit par le secteur blanc du feu situé sur la Ville Close, le fameux bastion médiéval devenu le coeur touristiqu­e de la cité bigoudène. Les pontons visiteurs (A et D) sont dans l’avant-port, où ils côtoient l’imposante armada des Glénans. Attention, l’abri est imparfait par vent d’ouest à sud-ouest malgré le brise-clapot qui flanque le port de plaisance. L'arrière-port, situé derrière la Ville Close, est nettement mieux abrité, mais n'est pas dédié à l'accueil des visiteurs. On y trouve la criée, qui vit encore malgré une activité en baisse depuis des années, et les chantiers navals dont le célèbre chantier Piriou qui compense un peu ce déclin grâce à de beaux succès à l'internatio­nal (supply-boats, chalutiers et navires militaires en collaborat­ion avec DCNS). Au-delà de la carte postale, Concarneau est un port où l'on sent encore une véritable activité maritime et une expertise dont témoigne aussi la présence du Centre nautique des Glénans, dont Concarneau est le berceau.

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La cité fortifiée de la Ville Close sépare l'avant et l'arrière-port.

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