ET LE MODE D’EMPLOI ?
Même en choisissant un modèle haut de gamme et cher, avec toutes les options, il ne faut pas s’attendre à ce que le pilote barre tout de suite à votre place… Des réglages sont nécessaires. L’utilisateur peut et doit procéder lui-même à ces réglages, car il faudra si possible savoir les modifier en fonction de l’allure et des conditions de vent et de mer. Il y a en moyenne une demi-douzaine de paramètres à régler. Commencez par lire intégralement et attentivement la notice : c’est nécessaire. Dans le menu du Gyropilot NKE, on trouve par exemple : le gain (rapport écart de route/correction de barre), le coefficient de barre (rapport vitesse/correction de barre), la contre-barre (rapport gain/contre-correction de barre), le lissage des données de vent et enfin, pour les virements, l’angle et la vitesse de rotation. Sur des pilotes plus simples, et en particulier sur les pilotes de cockpit Raymarine ou Simrad, on ne trouve qu’un ou deux réglages (gain et état de la mer par exemple, chez Simrad). Selon le programme et les circonstances, on pourra privilégier plutôt les performances du bateau, ou la consommation. Comptez quelques centaines de milles de navigation pour arriver à bien maîtriser les réglages. Ne vous découragez pas ! Et si possible, pour accélérer les choses, offrez-vous une formation d’électronique marine par exemple chez TEEM à Lorient (pour NKE) ou chez Escale Formation Technique (EFT) à Rézé, près de Nantes. Ce n’est pas réservé aux régatiers qui s’alignent au départ de la Transquadra ! (mais c’est quasiment une obligation pour ces derniers...).