LA QUESTION DU CHOIX
A l’exception des cartes officielles S57 dont la présentation, les fonctionnalités et la couverture sont normalisées, chaque éditeur de cartographie est libre de ses sources et du traitement apporté aux données. Leurs cartes présentent ainsi des différences notables au niveau de leur esthétique, de leurs fonctions et de leurs zones de couverture, qui sont autant de raisons, objectives ou subjectives, d’orienter son choix. L’autre critère est d’ordre matériel. A la différence des logiciels de navigation sur ordinateur, capables d’ouvrir un assez grand nombre de fichiers, raster comme vectoriels, les multifonctions ont une compatibilité rarement supérieure à deux cartographies. Le type de navigation est aussi un critère de choix important. Si, par exemple, vous disposez d’une unité transportable et souhaitez naviguer dans les eaux intérieures européennes, une carto Navionics sera bien plus riche qu’une Bluechart, qui reste muette au-delà des estuaires. Si votre bassin de navigation ne dépasse pas les 100 milles, n’importe quelle carte locale suffira. Les éditeurs déclinent leurs cartes en différentes versions en fonction des capacités bathymétriques 3D, d’imagerie satellite, de photos côtières, etc. qui ne sont pas forcément indispensables à tous. Dernier point, la présentation des cartes en pack a une couverture variable, locale ou large, qu’il faudra bien vérifier sur les sites des éditeurs. Les tarifs, qui vont de la carte papier à 27 € jusqu’à la carte mémoire large zone à 369 €, tendent à baisser et, à moins de naviguer dans le monde entier, l’investissement reste modeste, hors équipement bien sûr. Et entre une tablette et un multifonction haut de gamme, la fourchette des prix va d’un à dix...