Un baroudeur qui sait vivre
Depuis le lancement du Boréal 44, Voilier de l’année 2010, le succès de ces bateaux de grand voyage et d’exploration en aluminium ne s’est jamais démenti, sans qu’il soit nécessaire pour le chantier de faire évoluer fondamentalement le concept. Dérive logée dans un embryon de quille, baille à mouillage en pied de mât, joli dog house à porte étanche, cockpit court fermé par une grande barre à roue centrale et une immense soute arrière… C’est sur ce dernier point que Jean-François Delvoye et Jean-François Eeman ont décidé de donner suite aux demandes d’un certain nombre de clients. Le Boréal 55 Open Cockpit dont ils commencent la production à Tréguier sera doté de deux postes de barre excentrés à siège inclinable laissant un passage dégagé sur tribord, tandis qu’à bâbord un gros winch central électrique sera mis à contribution pour les manoeuvres de mât, tandis que les écoutes reviendront aux winches rentrés placés à l’arrière sur les retours d’hiloires formant banc de barre. L’accès à l’eau en sera grandement facilité, d’autant que la plateforme de bains basculante sera géante… Un nouveau plan qui pourrait rendre le Boréal 55 plus agréable à vivre au mouillage sans le rendre moins marin en haute mer. Et on sait que même les plus enragés des baroudeurs passent beaucoup de temps au mouillage. A noter : ce Boréal 55 Open Cockpit coûte 67 500 € de plus que le 55 classique mais ce surcoût comprend le gros winch électrique central et les deux winches de génois, également motorisés.