La qualification en ligne de mire
A l’heure où nous écrivons ces lignes, les 54 minis engagés (38 séries et 16 protos) sur cette course de plus de 2 500 milles étaient en train de sortir de la molle au large du cap Finisterre. Du vent de secteur nord soutenu (plus de 35 noeuds) devrait permettre aux ministes de toucher terre à Horta au début du mois d’août, après une première partie qui s’est jouée au ralenti. Ceux qui se sont décalés au nord de la route risquent de gagner un avantage décisif sur le reste de la flotte. Le titre de champion de France va aussi se jouer sur cette course, la plus importante de la saison et qualificative pour la prochaine Mini-Transat qui partira en 2019. Pour participer, il était demandé de réaliser un parcours de 800 milles en course dont une partie en solitaire. Quant aux bizuths, ce sont 1 000 milles de navigation en plus qui était exigés par l’organisation pour s’aligner au départ. En prototype, les favoris menaient la danse à l’image d’Erwan Le Mene sur Rousseau Clôtures ou d’Alex Trehin à bord du tout nouveau plan Raison fabriqué par IDB Marine qui semble à la hauteur des espérances placées en lui. Du côté des séries, c’est Ambrogio Beccaria qui domine, suivi de près par Nicolas d’Estais. Pour le moment aucun abandon n’est à déplorer. Il est vrai que les conditions météo particulièrement clémentes depuis le départ ont limité la casse. La seconde étape, avec retour aux Sables, est partie le 7 août dernier avec une arrivée prévue pour les plus rapides autour du 15 août.