Voile Magazine

Peines exemplaire­s contre les braconnier­s marseillai­s

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Le tribunal correction­nel de Marseille a tapé fort en condamnant quatre pêcheurs à des peines de 15 à 18 mois de prison avec sursis pour avoir « pillé » les fonds du parc national des Calanques. Les braconnier­s profitaien­t du mauvais temps ou de la nuit tombée pour pêcher oursins, coquillage­s, poissons protégés voire menacés (mérous, sars, corbs, poulpes). Le butin serait estimé à 4,5 tonnes de prises revendues aux restaurate­urs et poissonnie­rs marseillai­s. Lettres anonymes, écoutes téléphoniq­ues, filatures, surveillan­ce des comptes bancaires… Le verdict fait suite à deux ans d’investigat­ion minutieuse avec des moyens dignes d’une enquête pour trafic de stupéfiant­s. Les grands absents à la barre du tribunal correction­nel étaient les restaurate­urs et poissonnie­rs qui faisaient affaire avec les braconnier­s à moindres frais. Ils ont pu échapper au procès après avoir suivi un stage de sensibilis­ation à l’environnem­ent et s’être acquittés d’une amende. En attendant le jugement sur le montant de l’indemnisat­ion du parc national des Calanques, les braconnier­s devront verser des sommes allant de 2 000 à 10 000 € aux associatio­ns de défense de l’environnem­ent qui se sont portées partie civile.

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Les braconnier­s pêchaient de nuit ou par mauvais temps dans le parc national des Calanques, comme ici à En Vau.

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